L'Algérie et la Pologne ont décidé d'actualiser d'anciens accords qui ne conviennent plus au contexte actuel des relations bilatérales et aux changements radicaux qu'ont connus les deux pays. Dans ce sens, un groupe de travail algéro-polonais chargé de définir les modalités de coopération et de partenariat dans le domaine de l'Energie sera installé. Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une séance de travail avec son homologue polonais, Radoslaw Sikorski, à Varsovie (Pologne), dans le cadre de sa visite officielle dans ce pays, chargé par le Président Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a salué, vendredi, le «saut qualitatif enregistré dans les échanges commerciaux entre les deux pays», ainsi que «la dynamique positive dans les échanges entre les opérateurs économiques algériens et polonais», ajoutant que cette dynamique «s'est manifestée par l'activation du Conseil d'affaires algéro-polonais en mai dernier, l'échange de visites entre les hommes d'affaires des deux parties et l'organisation de trois forums économiques conjoints au cours de la période 2023-2024». Après s'être félicité de cette dynamique, le ministre a formé le vœu de la voir «se renforcer et être couronnée par l'établissement de projets d'investissement mutuellement bénéfiques», ajoutant que «les gouvernements de nos deux pays poursuivront le travail d'accompagnement et de soutien à ces démarches, tout en œuvrant à réunir les conditions et les éléments de réussite de ce partenariat prometteur». Pour ce faire, «il a été convenu, vendredi, de programmer la 1ère session de la Commission inter-gouvernementale algéro-polonaise de coopération économique, commerciale, scientifique et technique, créée en vertu de l'accord signé en 2017», de «consolider et de moderniser le cadre juridique de coopération bilatérale, à travers trois étapes importantes qui englobent le parachèvement des négociations autour des projets d'accords soumis actuellement à l'appréciation des deux parties dans les domaines de l'agriculture, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des sports et d'actualiser d'anciens accords qui ne conviennent plus au contexte actuel des relations bilatérales et aux changements radicaux qu'ont connus les deux pays», a-t-il ajouté. Il a été, enfin, convenu de proposer les projets de nouveaux accords qui intéressent les axes nouveaux, à l'instar de l'Intelligence artificielle (IA), l'environnement, le climat, les énergies renouvelables, la cyber-sécurité et d'autres sujets qui figurent au cœur des intérêts et des priorités des deux pays à l'étape actuelle».