L'une des plus importantes communes de la wilaya de Tlemcen, Mansourah, renommée par son patrimoine culturel, historique comme l'indique la multiplicité de ses vestiges représentant un pan de son passé glorieux arabo-musulman a connu durant ces dernières années une véritable croissance démographique incitant les responsables locaux, à leur tête le chef de daïra, en l'occurence Mebarki Brahim, outre l'actuel maire Bentoumi Youssef, à mettre à profit les bonnes volontés des collectivités locales tout un ambitieux programme de développement touchant divers secteurs à l'effet de répondre aux préoccupations majeures du citoyen en matière de logements tous types confondus, le secteur éducatif, la santé, la réhabilitation du réseau routier la préservation de l'environnement, la rénovation et le renforcement du réseau en eau potable, la réfection du réseau d'assainissement. Ce sont là d'importantes réalisations concrétisées sur le terrain par une assemblée, qui depuis son installation a su prendre les reines d'une ville lumineuse la nuit, verdoyante le jour, et attrayante comme en témoigne les visites nocturnes sous la protection des services de sécurité installés à tous les niveaux, instaurant la quiétude, surtout que les veillées estivales, compte tenu de l'ambiance, offrent aux estivants et aux touristes un moment agréable profitant du climat festif offert, contrairement au chef-lieu de la wilaya de Tlemcen, devenu une ville morte, une situation aggravée par la présence de chiens errants, la saleté, les immondices, poussant les riverains à déserter ces lieux défavorables où les odeurs nauséabondes constituent un décor lamentable. Tel est le constat lamentable aujourd'hui quand on songe à une ville prestigieuse d'art et d'histoire résultant de l'anarchie largement décriée, aussi bien par les notables de la ville que par les élus qui n'ont pas cessé de solliciter l'intervention des autorités compétentes, qui font malheureusement la sourde oreille aux doléances des habitants.