Jadis Tlemcen, la perle du Maghreb, avec peu de moyens dont elle disposait en matière de loisirs et d'espaces verts constituait pour les citadins de la ville de Tlemcen un véritable lieu de rafraîchissement de détente permettant d'avoir une bouffée d'oxygène en cette période de grandes chaleurs. Ainsi, les gens venaient de partout passer d'agréables moments et se rendaient vers ces endroits très prisés, surtout que la capitale des Zianides disposait de peu de moyens. À cette époque-là, les cascades d'El Ourit, le jardin panoramique d'El Hartoun, l'air de jeu pour enfant de la cité des oliviers est devenu un lieu à haut risque. Le jardin du grand bassin qui aujourd'hui ne sont plus la fierté d'une ville au passé prestigieux et glorieux transformé de nos jours en de véritables dépotoirs à ciel ouvert, plongeant les notables de la ville dans la consternation, se demandant pourquoi ce mutisme des responsables locaux qui n' ont pas réagi. D'ailleurs, les photos prises sur les lieux témoignent des négligences des uns et des autres, comme c'est le cas du jardin situé aux alentours de l'hôtel Stambouli, datant de la période coloniale, qui se trouve actuellement dans un état de délabrement très avancé où les odeurs nauséabondes rendent l'air désagréable en plus de la présence des reptiles. D' autre part, en l' absence d' entretien cet espace sert aujourd'hui de nid d' amoureux, d'alcooliques et de divers maux sociaux.