Quelle que soit l'attitude adoptée dans la perception des ce que devraient être les écrits de presse par rapproche au thème du terrorisme et également par rapport aux comptes rendus des attentas, il y aura toujours ceux qui approuveront et ceux qui désapprouveront, au point où il serait impossible de dire de quel côté devrait pencher la balance ? Qui a tort et qui a raison ? Du fait qu'il ne s'agit pas d'une science exacte, que les critères même de l'évaluation des implications ne peuvent pas exister, encore moins être consensuels dans le cas de leur élaboration, la conclusion ne peut qu'être imposée par les institutions dont les rapports de force et non d'opinion sont en leur faveur. La méthode que les pouvoirs publics voudraient qu'elle soit mise en œuvre peut ne pas être la meilleure, la plus adéquate, mais au moins les choses seront plus claires pour la presse, ce qui n'implique pas fatalement une amélioration de la lutte contre le terrorisme. Malheureusement, il n'y a jamais eu de débat en la matière de ce qui se rapporte à la façon dont les médias devraient parler des actes terroristes. En parler, quelle implication sur les terroristes ? Ne pas en parler, quelle implication sur les teroristes ? A chaque fois que s'éteignent les lampions d'une conférence en rapport avec le terrorisme, tout le monde rentre chez lui, et attend pour revenir sur ce sujet une autre conférence, des années plus tard. En attendant, la vie reprend le dessus même si c'est la mort pour ceux qui continueront à allonger la liste des victimes. Les pauses en matière de débat connaissent une pause indéterminée. Le thème ne va même être ressuscité à l'occasion des campagnes électorales. Les candidats et les partis n'expliquent pas pourquoi ils évitent d'en faire le centre du débat. Il est vrai que les pouvoirs publics, par la pérennisation d'un tel débat, risqueront de se voir reprocher pourquoi seize années plus tard, le terrorisme continue-t-il encore à faire parler de lui. Certainement qu'il ne devrait pas y avoir réellement un consensus sur une étude comparative des avantages et des inconvénients pour ce qui concerne l'idée de trop se focaliser chaque jour sur le terrorisme, ou d'ignorer complètement ce sujet. Comment mobiliser si on n'en parle pas ? Comment soutenir la lutte et entretenir la posture de vigilance si on n'en parle pas ?