De plus en plus, les colonnes de nos faits divers affichent des cas de suicides qui semblent devenir un fatalité. Un phénomène nouveau serions-nous tentés d'avancer puisque par le passé, un tel événement s'il venait à se produire dans une contrée algérienne, c'est tout le pays qui en discutait. Progressivement, cet acte, devenu une «mode» macabre, tend à se banaliser. Alors, à ces jeunes, et plus particulièrement les femmes et les hommes, qui ont choisi cette voie plutôt que d'affronter la réalité nous dirons : Non, ne vous suicidez pas !!!! C'est moche et surtout c'est beaucoup de démarches post-mortem (c'est fou les procédures administratives dans notre beau pays, pensez-y !) pour votre entourage. Vous vous en fichez parce que de toute façon à ce moment là, vous n'êtes plus là pour le voir. Mesdemoiselles, ne riez pas car vous n'êtes pas mieux avec vos médicaments à avaler, 50 comprimés d'antibiotique avec 2 litres d'eau de Javel sous prétexte de «Ah non, je ne veux pas souffrir et puis dire que j'ai tout juste fais mon «coiffage» ce matin ! Non, non, non, je ne supporterai pas d'être décoiffée lors de mon enterrement». Ça c'est bien les femmes, le raffinement, la féminité en quelque occasion que ce soit, mais pendant ce temps là, vous creusez en plus de votre tombe le déficit de la Sécurité Sociale. Vous avez aussi l'écolo qui lui opte pour la bonne vieille corde de chanvre qu'il enroule amoureusement autour de son petit cou pour ensuite faire tomber le tabouret en bois d'un coup de pied bien placé. Ne riez pas, de toute façon vous êtes mort !!!!! Quelle impolitesse ! Vous êtes content de servir de tue mouche géant maintenant…idiot. Et vous, jeunes hommes qui préférez vous perdre au milieu des vagues. Ah, la Harga !!! Non, j'ai une meilleure idée pour vous, mes braves amis, qui désirez tant mourir. Allez-donc remplacer nos bons services de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme. Vous rendrez un bon service au pays au lieu de vous donner en pâture aux poissons de la Méditerranée. Voilà qui ressemblerait plus à un généreux bénévolat plutôt qu'à une sournoise activité solitaire.