Le tribunal criminel, s'est prononcé sur la condamnation de K. Ahmed, à la peine de cinq années de réclusion criminelle pour attentat à la pudeur sur la jeune victime A. A., lycéenne, en son audience de mardi dernier, lors d'un procès qui n'a pas révélé tous ses secrets compte tenu des contradictions relevées de part et d'autre, lors des débats qui se sont déroulés. Les faits de cette regrettable affaire remontent à la date du 5 décembre 2007, où la victime a été attentée au niveau du domicile de l'intéressé, sous la menace. Par ailleurs, elle a été photographiée d'une manière subversive. A la barre, l'accusé a rejeté implicitement les faits qui lui sont reprochés, sous prétexte qu'il entretenait souvent des relations avec la victime, et de son propre consentement D'ailleurs, c'est elle qui se rendait de son propre gré à son domicile, le jour des faits, elles est venue d'elle-même et en aucun cas n'était violentée ou menacée. La victime reconnaît : «Ce jour du 5 décembre de l'année dernière, je me suis rendue chez lui mais malheureusement il m'a forcé de faire des choses contre ma propre volonté sous la menace d'un couteau». A la question du président sur la raison pour laquelle l'accusé l'a photographiée, K. Ahmed s'est confondu dans ses réponses, et ne pouvait argumenter cet acte. Le représentant du ministère public, après avoir mis en exergue les éléments contenus dans le dossier et le comportement de l'accusé, requiert la peine de 5 ans de réclusion criminelle. Lors d'une brillante plaidoirie, Me Mamèche a tenté de démontrer le réquisitoire du procureur général par le fait que la victime qui entretenait des relations répétitives avec son mandant, n'a cessé de se confondre dans ses déclarations. Ce n'est qu'un montage de scénario digne de la série noire, en criminel, les sentiments ne doivent pas être pris en considération. Peut-on à chaque reprise prendre des photos de sa victime sous la menace et on revient sur les lieux périodiquement s'interroge cet avocat, avec des accents vibrants et une logique troublante, sollicite l'acquittement pur et simple. Le tribunal confirme le réquisitoire.