Si la rémunération des magistrats vient de connaître une nette amélioration, et que ces augmentations salariales visent à leur assurer une position digne de leur statut, et leur permettre d'accomplir leur noble mission, à l'abri d'une quelconque pression ou tentation. Il n'en demeure pas moins que les greffiers ne sont pas concernés, alors qu'ils sont que les véritables chevilles ouvrières de l'institution judiciaire. Les greffiers et l'ensemble du personnel de la justice, soumis à un travail titanesque, sont ainsi exposés à la tentation, et au risque de la corruption, compte tenu de leur situation et position dans la gestion de la machine judiciaire. Une chose est sûre, le personnel de la justice souhaite plus d'attention de la part des premiers responsables pour une éventuelle revalorisation de leur situation, dans la mesure, où il n'est un secret pour personne que ce corps judiciaire accomplit une difficile mission, où l'erreur n'est pas permise. Pour s'en convaincre de cette réalité, et des efforts fournis par les greffiers, ils suffit de se rendre auprès des tribunaux… sans commentaire.