La première réunion du groupe de parlementaires représentants des deux Chambres en charge de la révision de la constitution a entamé ses travaux, hier, avec l'installation de Abderrezak Bouhara au poste de président de ce groupe, de part le fait qu'il soit l'aîné de ses pairs dans la commission et ce, conformément aux dispositions de la loi organique régissant la relation entre les deux chambres. Dans ses articles 98 et 100, la loi stipule que les deux chambres se réunissent sous la présidence du président du conseil de la nation pour dégager un comité qui sera chargé d'élaborer la mouture de la révision de la constitution, répondant de ce fait à la convocation du président de la république qui, s'est référé à l'article 176 de la constitution pour procéder à la révision partielle de la loi fondamentale. Le choix du président de la commission des parlementaires a échu à Abderrezak Bouhara, militant du Fln, membre du conseil de la nation dans le tiers présidentiel et, est également vice-président du sénat en sa qualité de membre le plus âgé des autres membres constituant ce comité conformément toujours, aux dispositions de la loi organique qui stipule par ailleurs que ledit comité doit adopter un règlement intérieur pour diriger les travaux. Les amendements qui seront proposés dans la nouvelle mouture devront bénéficier au préalable de la conformité dispensée par le conseil constitutionnel qui devra être saisi du nouveau texte afin de constater sa constitutionnalité. Il veillera également au respect des orientations du président de la république, qui en annonçant cette révision avait fortement souligné le respect des composants de l'identité nationale et symboles de l'Etat algérien dans l'élaboration du nouveau texte que la constitution protège par l'article 178 qui stipule que toute révision constitutionnelle ne «peut porter atteinte au caractère républicain de l'Etat, à l'ordre démocratique, basé sur le multipartisme, à l'islam, en tant que religion de l'Etat, à l'arabe, comme langue nationale et officielle, aux libertés fondamentales, aux droits de l'homme et du citoyen et à l'intégrité et à l'unité du territoire national». Il est attendu toutefois, selon les déclaration du chef du gouvernement faites en marge de l'ouverture de l'année judiciaire, que le nouveau texte soit remis aux députés dans les prochains jours.