Les automobilistes utilisateurs du combustible SIRGHAZ, notamment les chauffeurs de taxis, se plaignent des crises de cette substane énergétique, fort économique pour leurs véhicules. Béchar a connu, ces derniers mois, une sensible croissance de son parc autos, sources d'encombrements un peu partout dans la ville. Cela est devenu très gênant pour la circulation, dans les rues de la ville, pour le public et, surtout, au niveau des stations des pompes de ravitaillement dont les stationnements représentent des murs de voitures s'étalant sur jusqu à 200mètres de longueur. A Béchar, SIRGHAZ est distribué uniquement par trois stations, une à Debdaba, la deuxième sur l'artère de la RN-6 et la troisième, vers la route de Kenadsa. Ce mardi, une longue chaîne de voitures, majoritairement des taxis, a fait l'objet de plusieurs interrogations à la deuxième station. Lors de notre entretien avec les automobilistes, ils nous ont signalé que 2 camions citernes, seulement, pourvoient au ravitaillement des trois stations de cette wilaya. Les chauffeurs de taxis, qui sont les amis de la route, ont chômé pendant presque deux jours du manque de SIRGHAZ. Des automobilistes nous ont signalé que la carte d'autorisation de remplissage s'effectue, et se renouvelle, à la daira de Méchéria (W. de Naama), pour un parcours de 720 kilomètres, aller et retour, de Béchar. Au fait, est-il logique, pour une ancienne wilaya de (Béchar), dépendre d'une daïra pour la maintenance et le contrôle de la bouteille de combustible, et les autres accessoires. ` Pourquoi cela s'effectue t-il à Méchéria ? et non à Béchar ? Ces sirghazistes réclament une parfaite autonomie de la wilaya concernant le contrôle technique de la chaîne des accessoires, ainsi que pour la maintenance, à l'instar des autres wilayas du pays .