Le jeu sioniste a de tout temps été assimilé aux larmes de crocodile. Une guerre sans merci est menée face à une population sans défense, sans armes, affamée, malmenée de toutes parts sans avoir la possibilité de fuir le théâtre de la mort : une guerre cruelle et méprisable. Mais, les initiateurs de ces crimes cherchent toujours à s'en sortir la tête haute. Les voilà, en bons crocodiles versant ces larmes d'humanisme et de compassion. Ils larguent les bombes sur des immeubles résidentiels, pilonnent des refuges précaires dans les écoles, abattent des femmes et des enfants, tels des machines automatiques à tuer, et crient préserver également leur dignité. Tuer et détruire sans distinction et également en sortir la tête haute, avec une conscience propre. Continuer avec les crimes de guerre sans le moindre sens de la lourde culpabilité qui devrait les accompagner. Il faut avoir du culot ! Quiconque justifie cette guerre justifie également tous ses crimes. (Alors, les Rice, Bush et consorts ?) Quiconque prêche pour cette guerre et croit en la justesse des massacres qu'elle inflige n'a aucun droit de parler de moralité et d'humanité. Il n'y a rien de tel que tuer et nourrir simultanément. Cette attitude est une représentation fidèle du sentiment sioniste : commettre le mal, mais se sentir pur à ses propres yeux. Tuer, démolir, affamer, emprisonner et humilier – et être dans son droit, pour ne pas dire des «justes». Les va-t-en-guerre «justes» ne pourront pas se permettre ce luxe. Quiconque justifie cette guerre justifie également tous ses crimes. Quiconque la considère comme une guerre défensive doit porter la responsabilité morale de ses conséquences. Quiconque encourage aujourd'hui les politiciens sionistes et leurs hordes criminelles à la poursuivre devra aussi porter la marque de Caïn qui sera gravée sur son front après la guerre. Tous ceux qui soutiennent cette guerre soutiennent aussi l'horreur. Alors qu'ils cessent, par pudeur, d'élever leur voix et nous parler de justice et de paix du moment qu'ils prêchent le crime en versant leurs larmes de crocodile. (Suivra)