C'est demain que s'ouvrent à Alger les Journées du film européen, organisées par la Délégation de la Commission européenne et les services culturels des ambassades des Etats membres de l'UE accrédités en Algérie. Au programme, 16 films européens récents, dont 2 longs métrages de fiction jeune public. La salle Ibn Zeydoun de l'Office Riadh El Feth accueillera l'événement qui devra se prolonger jusqu'au 11 février prochain. Hier, une conférence de presse a été animée au Théâtre de Verdure par Mme Laura Baeza, ambassadeur, chef de la Délégation de la Commission européenne, au cours de laquelle elle a annoncé l'inauguration demain de la seconde édition des Journées du film européen. C'est au Portugal que reviendra l'honneur d'ouvrir le bal avec un film dramatique signé Marco Martins, intitulé Alice. Réalisé en 2005, cette œuvre de fiction raconte comment le père d'Alice se démène pour retrouver la trace de sa fille disparue, voilà maintenant 193 jours. La deuxième journée sera consacrée à un film espagnol sorti en 2007. Dans la ville de Sylvia est une fiction dramatique réalisée par José Luis Guerin qui raconte le retour d'un homme à Strasbourg à la recherche de Sylvia rencontrée quatre ans plus tôt. Une quête qui se transformera en déambulation. Le public cinéphile aura, par la suite l'occasion de voir des productions tout droit venues des Pays-Bas (Tout n'est qu'amour de Joram Lürsen, 2007), de Suède (les Aventures de Tzatziki de Ulf Stark, 1999), de Hongrie (The sun street boys de György Szomjas, 2007), de Roumanie (Philanthropique de Nae Caranfil), de France (Paris de Cédric Klapisch, 2008), d'Espagne (53 jours d'hiver de Judith Colell, 2007), de Pologne (Katyn de Andrzej Wajda, 2007), de la République Tchèque (le Bonheur de Bohdan Slàma, 2005), de Belgique/Wallonie-Bruxelles (Pom le poulain de Olivier Ringer, 2007), d'Italie (L'abbaffuta de Mimmo Calopresti, 2007 et Civico zero de Francesco Maselli, 2007), d'Allemagne (Kebab connection de Anno Saul, 2005), de Portugal (la Gueule que tu mérites de Miguel Gomes, 2004) et de Grèce (Penses-y de Katerina Evangelakou, 2002).