Il se passe, décidément, des choses très drôles dans le secteur de la poste et des télécommunications dans la wilaya de Constantine. La situation a davantage dépéri près avoir été privée des services que lui rendaient certains cadres de haute compétence, comme l'était Monsieur Namous, qui a été victime d'un grave «accident» dans la wilaya de Khenchela, où il a été envoyé en inspection. Dernièrement, des cadres d'Algérie Télécom n'ont pas hésité à accuser un directeur d'avoir détourné une importante quantité de modems qui venaient, juste, d'être réceptionnés, au grand soulagement des citoyens qui espèrent être connectés sur le réseau internet, sans résultat depuis plus de six mois. Une grave accusation, qui requiert d'être vérifiée, d'autant plus qu'elle parait inadmissible, de par sa légèreté. Il n'empêche qu'il n'est pas permis à de nombreux habitants de la ville de Constantine de bénéficier des avantages offerts par internet, pour diverses raisons avancées par les responsables concernés. Une fois, ce sont les modems qui ne sont pas disponibles, et une autre fois ce sont les extensions du réseau de la téléphonie qui sont limitées, notamment pour quelques indicatifs. Il est vrai que c'est, là, une étrange situation, que le ministère de la Poste et des TIC ne semble pas pressé de résoudre. Un autre scandale, qui fait jaser ces derniers jours les travailleurs de l'agence, n'est autre qu'un surprenant détournement de fonds qui vient d'être découvert à l'agence du Coudiat Atti. Encore un ! diraient tous ceux qui ont été réduits à devenir des otages, puisqu'ils ne parviennent pas à retirer leur argent déposé dans les comptes CCP, étant donné qu'ils n'ont plus de chéquiers en leur possession. Il faut rappeler qu'il s'agit du troisième détournement de fonds découvert, en l'espace de 3 mois. Le premier l'a été dans le bureau de poste d' Ibn Ziad, le second à la poste centrale du centre-ville et voilà, donc, un autre qui s'aligne sur une liste probablement ouverte à être enrichie, car il n'y a plus lieu de nier que ce secteur est voué à une gestion des plus anarchiques. L'amère pilule du Coudiat a été déclenchée par une plainte déposée, par le directeur de l'agence, après s'être rendu compte de la disparition d'une somme évaluée, en première phase, à plus de 20 millions de centimes. Ce sont deux employées qui accaparaient, à leur profit, des fonds déposés par des usagers postulant à l'acquisition de ligne sur le réseau internet. Il est normal qu'il soit délivré à ces clients une facture, en bonne et dûe forme, mais leurs attentes peuvent durer malgré le fait qu'ils soient en position de parfaite légalité à l'égard de l'administration. Certains responsables n'excluent pas le fait que le trou financier constaté dans cette agence, et confirmé par une commission d'enquête, soit encore plus large. La comptabilité de toutes les factures se poursuit et, en attendant, le ministère concerné est vivement interpelé afin de, vivement, remettre de l'ordre dans cette wilaya. Dès aujourd'hui, l'énorme foule des retraités va affluer vers les guichets des bureaux de poste, pour se faire payer la pension du mois mais, le grave déficit en chèques postaux persistant, le risque demeure de provoquer des mouvements de colère difficiles à juguler. Il n'est plus admissible, en effet, de continuer à supporter ces carences, qui durent de puis le mois de septembre dernier, durant lequel plusieurs retraités et salariés n'ont pas perçu leur argent depuis déjà deux mois.