Certains n'ont pas hésité à montrer du doigt le mauvais recrutement et aussi la mauvaise préparation, ce qui a d'ailleurs donné des sueurs froides à l'équipe durant la première phase où Chéraga n'arrive pas à s'exprimer même sur son terrain, traînant dans les profondeurs du tableau. Le départ de l'entraîneur Farhi qui a pourtant essayé de bien faire n'a pu aller à terme de son programme bien tracé, la pression de la rue l'a emporté, ce qui lui a valu de laisser l'équipe et faire appel à Zemiti, ex-entraîneur du NAHD. Après plusieurs appels, Zemiti qui a eu plusieurs sollicitations surtout de l'est du pays, a préféré déguster son année sabbatique, surtout près de sa petite famille où il chérira tendrement ses enfants. Il dira, «certes, j'ai eu plusieurs contacts, mais j'ai préféré rester et profiter du repos, et éloigner les pressions que j'ai endurées. Mais la franchise des dirigeants à leur tête le président m'ont convaincu. Pour cela, je pense que le travail est bien fait par mon prédécesseur. Je dois apporter quelques modifications, j'ai demandé pour cela, un renforcement au mercato et je pense que ça a donné des fruits». Et de préciser, «avec la venue de Maouche, Yahia Hicham, Laldji et Gebli, l'équipe commence à donner ses fruits et nous sommes prêts pour nous relancer. Quoique même si 11 points nous séparent du premier, nous jouerons carrément nos chances». La JSMC semble avoir mis la main sur l'entraîneur qu'il fallait. Certes, le combat est rude mais pas impossible, surtout que l'équipe possède de bonnes individualités. Il faut simplement donner le meilleur rôle à chacun», dira Zemiti. Il reconnaît qu'il a fallu beaucoup de temps pour trouver l'équipe mais voilà, maintenant tout baigne dans l'huile. Zemiti suscite de la considération et du respect auprès de ses dirigeants, ses joueurs et même des supporters qui ont apprécié son travail qui commence à donner ses fruits. Du point de vue matériel et finances, Zemiti dira : «je ne crois pas qu'il y a un club aussi respectable que la JSMC envers son staff et ses joueurs. Le président accorde une forte sympathie au club et surtout par son franc parlé. Nous adhérons entièrement à ses propos. Je pense que tout le monde est à jour dans les payements». Pour ce qui est de la suite du programme, l'ex-Nahdiste dira, «je suis très optimiste pour la suite du championnat, je dois faire le plein face à l'ES Ghozlane à Chéraga (0-0) pour prouver que la victoire face au WA Boufarik n'est pas un hasard. Par contre, l'entraîneur Chéraga refuse toujours de dire qu'il aura le premier rôle. «Je ferais tout pour terminer parmi les 3 ou 4 premiers. Malgré le grand retard, j'ai quand même préparé une équipe à l'objectif 2009-2010», dit-il.