Une brève baisse des prix à la consommation peut relancer la consommation mais une baisse prolongée peut entraîner un recul de la demande et de la production, un poids accru de la dette et des suppressions d'emplois, cercle vicieux qui s'était enclenché lors de la Grande Dépression dans les années 1930. «L'inflation réelle pourrait passer en territoire négatif pendant une courte période mais ce devrait être temporaire», a expliqué M. Papadémos en marge d'une conférence organisée à Bruxelles. Il a jugé «hautement improbable» que la zone euro connaisse une déflation définie comme étant «une période prolongée d'inflation négative», qui nuirait à l'économie de la zone sur le long terme. «Selon les projections, l'inflation repartira» ensuite, a-t-il ajouté, et «sur le moyen terme, (la BCE) n'entrevoit pas de risque de déflation dans la zone euro». Les prix à la consommation ont augmenté de 1,2% en février, bien au-dessous du plafond de 2% d'inflation fixé par la BCE.