Les boutiques de médecine alternative, phytothérapie et aromathérapie notamment, de Ouargla connaissent un rush. En effet, des clients de différentes couches sociales viennent se procurer des plantes à usage thérapeutique pour prévenir et lutter contre les maladies passagères comme le rhume et la grippe saisonnière. La phytothérapie et l'aromathérapie font, ces deniers temps, bonne recette pour ces vendeurs qui se sont multipliés et se sont installés dans plusieurs cités et quartiers de la ville. Hadj Aissa Kerbouch, un des plus anciens herboristes, occupant une place commerciale stratégique à l'entrée du vieux ksar, a indiqué que Ouargla comptait, dans un passé récent, un nombre réduit de personnes expérimentées qui se sont fait une spécialité dans la préparation de potions thérapeutiques contre différentes pathologies passagères et bénignes. Ce commerçant a expliqué l'engouement des clients en cette période d'hiver pour ces «officines» par la «crainte des complications de la grippe saisonnière, hantés qu'ils sont par l'apparition du virus H1N1. De larges couches sociales croient toujours en l'efficacité de la phytothérapie, en dépit de l'évolution de la médecine conventionnelle, a ajouté Hadj Aissa, soulignant, néanmoins, que de nombreuses personnes ont recours, pour se prémunir contre certaines pathologies et problèmes psychologiques, à des pratiques beaucoup plus proches du charlatanisme que de la médecine. Certains se rabattent sur les boutiques de médecine alternative et se prescrivant, eux-mêmes, des décoctions d'épices et de plantes médicinales.