Ce comportement est dû apparemment aux craintes des effets secondaires dangereux de ce nouveau vaccin sur la santé. En effet, sur le terrain, cette campagne est en passe de se transformer, à l'instar de ce qui s'est vu pour le personnel soignant, en débâcle. Ou plutôt en non- événement. Dans les structures sanitaires prévues à cet effet, rares sont les femmes enceintes à se présenter pour se faire vacciner. Dans certaines polycliniques, durant toute la journée, les couloirs et la salle d'attente étaient vides. Rappelons que priorisés, les agents des secteurs public et privé de la santé ont refusé, dans leur majorité, de se faire vacciner. Au niveau de la DSP de Bordj Bou-Arreridj, on affirme que le vaccin est homologué, garanti et sans risque d'autant plus qu'il a été soumis à des contrôles draconiens dans deux laboratoires nationaux dont celui de l'Institut Pasteur d'Alger. Parallèlement à cette opération de vaccination, la DSP mène depuis un mois une campagne de sensibilisation et de vulgarisation du vaccin. On tient à préciser qu'au niveau de la DSP, la personne à vacciner est soumise à des tests préliminaires où les résultats sont portés sur une fiche navette et toutes les contre-indications résultant de l'inoculation du vaccin sont connues. Vient ensuite la décision du médecin d'administrer ou pas le vaccin.