La campagne de vaccination, ayant coûté à l'état des millions en devises étrangères, n'a pas escompté l'effet voulu, quant à son lancement vis-à-vis des citoyens et 1.000 personnes seulement, ont été jusque-là vaccinées, bien que plus de 21.660 doses ont été consacrées aux habitants d'Oran, un quota disponible au niveau de la wilaya, depuis plus d'un mois et demi et ces doses ont été distribuées dans les différents établissements de la santé de proximité ainsi qu'au niveau du CHU d'Oran. Des sources bien informées sur le sujet, ont précisé: «Jusqu'ici, ils sont 1.000 seulement à avoir été vaccinés, vu que la majorité des citoyens a préféré s'abstenir, vu les effets indésirables du vaccin.» Ces mêmes sources ajouteront: «Heureusement qu'aucun nouveau cas d'atteinte par le virus H1N1 n'a été signalé, et ce, depuis plus d'un mois, une donnée qui a grandement participé à l'arrêt de la campagne de vaccination.» De son côté, un responsable à la direction de la santé et de la population indiquera aussi à ce sujet: «Nous sommes en constante vigilance, bien qu'aucun cas n'ait été signalé, n'empêche que la direction reste toujours prête à faire face à toute urgence, vu que la campagne est toujours opérationnelle pour toute personne désirant se faire vacciner.» Ce même interlocuteur précisera également: «Dans le cas où les vaccins se périment, ils seront restitués au laboratoire Pasteur et pour votre information, nous n'avons reçu aucune directive de la part du ministère compétent, concernant le stock.» D'un autre côté et selon des sources émanant de la pharmacie centrale du CHU d'Oran, les vaccins expirent fin 2011, à la seule condition que le stock soit bien conservé. Pour indication, la campagne de vaccination a commencé dans la wilaya d'Oran, fin 2009, et ce, après que le laboratoire Pasteur a donné le feu vert aux institutions de la santé pour lancer cette campagne. La wilaya d'Oran a bénéficié de 21.660 doses sur un total de 2 millions de doses achetées à l'étranger, sauf que la moyenne de vaccination n'a atteint que 3% à l'échelle nationale, selon certains échos. L'échec de cette vaccination est surtout dû aux effets secondaires du vaccin et ça s'est accentué suite au décès d'une femme médecin à Sétif, quelques heures seulement après avoir été vaccinée. Il y a également les femmes enceintes qui ont refusé de se faire vacciner, et ce, en dépit des campagnes de sensibilisation intervenues dans tout le pays, et pour finir, les parents d'élèves ont, eux aussi, refusé de vacciner leurs progénitures.