, Dans un environnement socio-économique en pleine mutation, caractérisé par des conditions climatiques particulièrement difficiles, l'eau dans la wilaya d'Adrar demeure un facteur primordial à tout développement des activités humaines. L'agriculture dans cette région constitue l'activité principale. En effet, l'irrigation est mal conduite et a engendré de sérieux problèmes de mise en valeur, notamment par la création de nappes phréatiques et l'accroissement de la salinité des sols et des eaux (halomorphie). Le système traditionnel de captage et d'irrigation (foggara) témoigne d'un génie hydraulique humain remarquable, dont l'organisation se place au premier plan. Cependant, en dehors du palmier dattier, il ne peut servir qu'une agriculture de subsistance car la région d'Adrar est un vaste désert formé de vastes étendues sableuses (dunes) et constitue l'un des endroits les plus chauds et les plus arides du globe qui se caractérise par des précipitations abondantes et irrégulières et des températures élevées qui dépassent largement les 45°C. Les vents sont relativement fréquents et leur vitesse est importante de mars à avril, ce qui provoque pendant cette période le sirocco et des vents de sable responsables de la formation et des déplacements des dunes. Toutes ces conditions négatives rendent impossible toute pratique de culture sans irrigation. En effet, contrairement aux régions du Nord, l'utilisation de terres agricoles est généralement déterminée par les disponibilités en eau (puits, forage, foggara). M. E. Voir sur Internet