La source a déclaré à Reuters que ce plan répondait à 90% des préoccupations du groupe aéronautique européen, maison mère d'Airbus, et qu'un accord de principe était probable cette semaine même si des détails restaient encore à régler. «C'est d'accord à 90%. Les bases sont là. Ça clarifie nettement les choses», a-t-elle observé. Une deuxième source proche du dossier a déclaré que les pays clients étaient encore en discussion mais qu'il s'agissait plutôt d'une phase de «clarification» que de négociations. Elle s'est déclarée optimiste sur un accord, se refusant toutefois à se prononcer sur un calendrier. EADS s'est refusé à tout commentaire sur la réponse qu'il entend donner à ce plan, précisant seulement qu'il étudie toujours la proposition des Etats clients. Les sept pays de l'Otan à l'origine du lancement de l'avion de transport militaire, en retard de près de quatre ans, négocient depuis plusieurs mois le partage des surcoûts du projet avec les dirigeants du groupe européen d'aéronautique et de défense et de sa division Airbus, constructeur de l'appareil. Les pays concernés sont le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie. T. H. Lire sur Internet