, Une erreur de frappe de l'Otan dans le sud de l'Afghanistan le 21 février 2010, a provoqué la mort d'au moins trente-trois civils, dont des femmes et des enfants, et blessé quatorze personnes, selon le ministère afghan de l'Intérieur. Les forces étrangères ont cru viser des insurgés qui se rapprochaient d'une unité de l'Otan et de l'armée afghane, alors qu'il ne s'agissait que de civils circulant en minibus. L'Otan a reconnu la bavure. Le général Stanley McChrystal, le chef de l'Alliance atlantique en Afghanistan, s'est excusé au soir du 21 février auprès du président afghan Hamid Karzaï. Il a redit que l'Otan était là pour protéger la population et qu'il fallait redoubler d'efforts pour gagner sa confiance. La bavure s'est produite le 21 février dans la province de l'Uruzgan, dans le sud du pays. Une zone largement contrôlée par les talibans. L'Otan a déclenché une frappe aérienne sur un convoi de minibus, croyant qu'ils transportaient des insurgés. Trois véhicules ont été touchés. Seuls des civils ont été tués et blessés. Cet incident intervient alors que le président Hamid Karzaï a déploré, une nouvelle fois, le 20 février devant le Parlement afghan, les erreurs de frappes de l'Otan. Selon lui, les efforts des forces étrangères pour épargner les civils sont insuffisants. Il n'a pas hésité à brandir devant les députés, la photo d'une fillette de huit ans qui a survécu à une erreur de tir de roquettes de l'Otan à Marjah, dans le sud du pays. Douze membres de la famille de la jeune Afghane avaient été tués.