Tous les aspects liés à cette pathologie, dont la prévalence est estimée entre 5 et 7% de la population adulte, ont été abordés au cours de cette manifestation scientifique qui a regroupé près de 200 praticiens. Pour les conférenciers, c'est un syndrome qui peut avoir des conséquences graves sur la santé des sujets qui en sont atteints. Il peut entraîner des complications cardiaques chez le patient, comme l'hypertension artérielle (HTA) ou l'accident vasculaire cérébral (AVC). Cela est d'autant plus grave qu'il peut provoquer la mort subite du patient. L'objectif de cette journée de formation, selon le Dr Moualek, président de l'AILA, «est d'interpeller l'ensemble des collègues et les pousser au diagnostic précoce de la maladie et ce, pour améliorer le pronostic». Le Dr Farad Cherif, secrétaire général de l'AILA, dira pour sa part que cet air inspiratoire sonore pendant le sommeil représente un facteur de risque de coronaropathies et d'accidents vasculaires cérébraux et qu'il peut être la cause de l'hypertension artérielle, d'hémiplégie, d'infarctus du myocarde et de troubles du rythme cardiaque, ajoutant qu'il faut d'abord que cette pathologie soit enseignée en faculté de médecine.