, Revitalisée grâce aux bienfaits des programmes du PNDA et ceux de l'habitat rural, la commune agro-pastorale, demeure cependant en deçà des objectifs escomptés, dans un secteur aussi vital que celui de l'agriculture, lequel s'érige en véritable bouclier contre l'avancée du fléau chômage. En effet, et en dépit du retour en force des agriculteurs vers leurs terres, abandonnées durant la décennie noire des années 90, nombreux parmi eux, sont ceux qui nous ont exprimé leurs regrets et mécontentement, quant au retard accusé dans l'électrification de leurs douars. Ainsi, même si la contrée du lieudit « douar el mehafid » a bénéficié d'un modeste programme d'électrification rurale de 12 kilomètres, d'autres regroupements et hameaux, à l'exemple de ceux d'El mouaissia », avec ses 350 familles, dont les » Zedairia », « El zeguia », « Fechailia » et bien d'autres, subissent jusqu'à ce jour les affres de l'obscurité, des privations ayant trait à une vie décente, comme la télé, le réfrigérateur, ou encore le prix du mazout, qui fait fonctionner leurs moto pompes servant à l'irrigation. D'autre part, ces agriculteurs affirment éprouver d'énormes difficultés, à maintenir le rythme de réalisation effective des projets d'élevage, de céréaliculture ou d'arboriculture, programmés à travers le territoire de la commune, en raison de l'absence d'électricité. Ceci au moment où certaines sources rapportent, que ces espaces considérés comme zones steppiques habitées par des nomades, bénéficieront de l'énergie solaire.