Développement n Le monde rural dans cette wilaya a connu, ces dernières années, une véritable métamorphose grâce à la réalisation des différents programmes de développement. Ces changements ont été rendus possibles par les investissements importants consentis par l'Etat et le secteur privé, ainsi que par les facilités accordées par les autorités locales par le biais des différents fonds mis à la disposition des services agricoles et des forêts, relève-t-on auprès des directions de l'agriculture et de la conservation des forêts. Les efforts consentis ont atteint les résultats escomptés, notamment dans trois zones en difficulté de cette wilaya en raison de leurs spécificités géographiques, à savoir les hautes plaintes, les zones montagneuse et steppique. Cette contrainte naturelle a constitué, dans les années 1980 et 1990, la principale cause du déséquilibre observé en matière de répartition des populations et des activités productives dans la wilaya, engendrant ainsi un exode massif des populations rurales vers les grands centres urbains situés pour la plupart dans la haute plaine et à proximité des grands axes routiers, principalement la RN5. En vue de la réhabilitation et de la revitalisation économique et sociale de ces zones rurales, un plan d?action, articulé autour de 29 projets concernant 19 communes, a été lancé. Ces projets visent en premier lieu l'augmentation de la surface utile dans les trois zones citées afin de multiplier le nombre d'exploitations agricoles. Il est prévu aussi la mobilisation de 360 000 m3 d?eau pour les zones visées par le Plan national de développement agricole (PNDA). Le montant global des 29 projets validés est de l?ordre de 1 271 963 000 DA. Les autorités entendent, grâce à ce programme, soutenir les populations par des actions de consolidation dans tous les domaines, à savoir la santé, l'administration, l'éducation, le désenclavement, l'AEP, l'assainissement et même l'aide directe à la réhabilitation des logements ruraux, dans le but bien précis de faciliter le retour de centaines de familles à la campagne. A noter que l?investissement moyen par ménage consenti par les autorités locales, y compris les actions de consolidation, a été de 500 000 DA et a permis, selon les responsables des services agricoles, de réduire le taux de chômage dans ces localités à 20%. Aujourd'hui, des communes jadis isolées suscitent la convoitise des investisseurs, comme dans les daïras de Medjana ou de Ras El-Oued, vu le degré de développement dans tous les domaines.