Les enseignants contractuels ont décidé d'organiser un rassemblement, le dimanche 28 mars, à 10h, devant le siège de la Présidence, selon un communiqué rendu public hier. Cette décision a été prise lors de la réunion du conseil national des enseignants contractuels, chapeauté par le SNAPAP, qui s'est tenue avant-hier à Alger dans le but d'évaluer la situation de cette catégorie d'enseignants. «Plusieurs points ont été relevés, notamment celui du concours de décembre dernier et dont les résultats se font encore attendre, mais aussi le sort réservé aux enseignants qui n'ont pu décrocher ce concours alors qu'ils ont justifié d'une à dix années d'exercice», nous dira Meriem Maarouf, présidente du bureau national. Ces enseignants, «semés aux quatre vents» selon les responsables du bureau national, ont aussi traité le dossier des primes et des indemnités qui demeure dans les tiroirs des directions de l'éducation à travers le territoire national sans qu'ils puissent en bénéficier. Les enseignants contractuels ont, par ailleurs, rappelé le retard exagéré concernant le paiement de leurs salaires. «Ceux exerçant dans la wilaya de Tizi Ouzou attendent depuis trois années, c'est inadmissible. Finalement, je crois que nous représentons une catégorie complètement oubliée par les pouvoirs publics», ajoute un responsable. Les enseignants contractuels de la wilaya de Tamanrasset attendent leurs dus depuis une année et ceux de Mostaganem depuis six mois. Une situation insupportable pour eux ; ils réitèrent leur appel au premier magistrat du pays à intervenir pour une résolution définitive du problème.