S'il y a quelqu'un qui a bien marqué la journée de la Terre, c'est bien le régime sioniste. Oui, du moment que son objectif est de dépouiller les Palestiniens de leur terre, l'événement a été marqué par des agressions barbares qui, encore une fois, sont passées presque inaperçues. D'ailleurs, çà et là le ramage diplomatique poursuit son «jeu», comme l'a si bien avoué le général James L. Jones, conseiller à la sécurité nationale d'Obama. Un jeu qui n'est pas gratuit, puisqu'il faut «payer». Mais payer qui doit réellement payer ? D'habitude se sont les spectateurs qui payer pour assister au spectacle. Mais lorsqu'il s'agit de vies, ce sont les victimes palestiniennes qui payent de leurs vies devant une tribune applaudissant les massacres et approuvant l'extermination d'un peuple. Pour preuve le régime sioniste a encore frappé à Ghaza, le 26 mars dernier. Il a déployé son armada au sud-est de Ghaza : des jeeps, une vingtaine de chars et six bulldozers, appuyés par plusieurs avions de combat F-16, des hélicoptères Apache et des drones. Les médecins du Croissant-Rouge ont rapporté que trois combattants de la résistance palestinienne ont été tués, un civil abattu sur sa terre et huit autres Palestiniens ont été blessés. Parmi ces derniers, un enfant de 6 ans, blessé d'une balle en pleine tête alors qu'il était chez lui, à 2 km de la frontière. On enterre la journée de la Terre A l'occasion de la commémoration de la Journée de la Terre tout était présent sauf la terre de Palestine : l'éternelle absente. La terre expropriée et occupée en 48, la terre expropriée et occupée en 67 et la terre tous les jours expropriée et occupée par les sionistes. On a parlé de «sanctions» contre le régime sioniste qui était «impuni». Propos, somme toute, logiques, mais qui interpellent quelques questionnements : A qui demande-t-on d'imposer ces sanctions ? Aux Etats-Unis et leurs alliés Occidentaux, ou peut-être aux Nations unies, qui ont tous aidé, soutenu et créé l'entité sioniste depuis son implantation dans notre terre et qui continuent de le faire aujourd'hui ? A quoi nous servirait-il que le régime sioniste soit puni ? Ce que les Palestiniens revendiquent, c'est de récupérer leur terre comme tous les peuples colonisés de la terre l'ont fait avant eux, c'est-à-dire par la résistance armée. On a parlé également de «boycott». Ce mot devrait-il remplacé la lutte armée que personne n'a même mentionnée ? On a aussi soufflé le mot «apartheid», cela ne signifierait-il pas l'égalité des droits avec les juifs dans l'Etat des juifs ? Raisons pour lesquelles on aurait omis de parler de la terre de Palestine, de la mer au Jourdain.