L'unique réponse serait la véritable vocation de cette wilaya agro-pastorale qui demeure le grand grenier de blé de l'Algérie qui a fait l'objet de décisions scandaleuses par l'octroi de projets PNDA visant un reboisement fruitier et aussi une anarchie dans l'affectation des terres agricoles pour l'urbanisme ? Deux erreurs induites par des décisions irréfléchies ont créé un climat d'incertitude pour le secteur agricole. Auparavant, on n'avait jamais songé à la construction d'infrastructures de stockage de céréales, aujourd'hui l'on se heurte à un véritable problème : les capacités de stockage sont très réduites. Ces dernières semaines, le wali Hadj Bousmaha, a couru monts et vaux à la recherche de grandes superficies pouvant accueillir la collecte et la production céréalière qui s'annonce débonnaire cette année. Dans ce sens, plusieurs décisions ont été signées et diverses correspondances ont été envoyées à plusieurs institutions pour pouvoir récupérer des bâtisses et des infrastructures. Le mot d'ordre du wali serait celui de répondre aux exigences de stockage des blés et de relever le défi tout en signalant que des efforts très considérables ont été déployés par le wali qui aurait désigné des commissions techniques élargies à tous les secteurs et lesquelles auraient pour mission de recenser des infrastructures, et dans plusieurs cas, des opérations de réfection et de réaménagement ou encore de réhabilitation seraient au menu tout en signalant que les enveloppes financières ont été dégagées à cet effet, apprend-on de sources généralement bien informées qui ajoutent que les fellahs ont adressé des correspondances au président de la République et au ministre de l'Agriculture dont l'objet serait la grande inquiétude face aux exigences de stockage. Par ailleurs, on apprend de sources concordantes que les docks et les hangars ont fait le plein depuis la production de l'année 2009. Quant au stockage de la collecte des blés, quel est le sort de la production, plus particulièrement pour les daïras de Frenda et Mahdia ? Comme il convient de souligner que le ministre de l'Agriculture a avancé que le transfert d'une grande quantité d'orge vers le Grand-Sud aura lieu pour pouvoir récupérer les silos et docks. Cependant, aucun signal n'a été émis et des observateurs s'interrogent sur les procédures d'exportation et surtout l'impératif temps avant ou après la collecte. Les structures de stockage sont-elles fonctionnelles avec le phénomène pluviométrique ? Le stockage ne serait jamais un casse-tête mais un défi à relever.