Cette démarche fait suite à des informations de presse selon lesquelles le Pakistan aurait perdu un milliard de dollars dans ce dossier car des hauts fonctionnaires du ministère du Pétrole auraient ignoré une offre plus basse soumise par la Fondation Fauji et la société européenne Vitol. La Fondation Fauji est un groupe d'investissement géré par d'anciens officiers de l'armée pakistanaise. «Aucun contrat ne sera signé tant que la question n'aura pas été réglée par la justice», a déclaré à la presse S. M. Zafar, avocat représentant le ministère du Pétrole. Un porte-parole de GDF Suez à Paris a pour sa part déclaré : «On continue de discuter avec les autorités du Pakistan, on n'a pas d'autre commentaire à ce stade à ajouter.» La question est importante pour le Pakistan qui doit gérer une crise de l'énergie et dont l'économie a un besoin urgent d'investissements de l'étranger.