Plus de deux cents médecins généralistes et spécialistes ont assisté aux différents exposés et interventions. De l'avis général, le niveau des intervenants est très élevé et qui n'a rien à envier aux autres tribunes. Lors de la première journée, la première intervention animée par le Dr Lamine Soufiene orthopédiste traumatologue sur la conduite à tenir devant les cas de polytraumatisme a donné le ton. Quant à ses confrères de la même spécialité, ils développèrent pour le Dr El Andaloussi : le traumatisme vertébro-médullaires, le Dr Djerbi traitera de la fracture ouverte de la jambe. Enfin, pour le Dr Bellahsene ce fut les cas de luxations aux épaules, coude et à la hanche. Les intervenants ont été à plusieurs fois interpellés pour revenir sur une diapositive par l'un ou l'une des assistants et de donner le temps pour une meilleur compréhension du sujet. Ce qui laisse déduire que la soif de savoir était très importante. La deuxième séance de la matinée du premier jour fut réservée aux pneumo-cardio-vasculaire si pour les deux premiers intervenants, les docteurs Belatra et Bejkina, la prise en charge des étouffements asthmatiques et la DPCO, c'est le docteur Hachi qui expliquera d'une manière extraordinaire la conduite à tenir en cas d'urgences hypertensives. C'est devenu la première cause de mortalité au monde en général et en Algérie en particulier. Quant au docteur Lezoul, pédiatre, ce sont les convulsions chez l'enfant qu'il développera, lesquels sujets ont été largement débattus. L'après-midi, huit sujets devaient être débattus par les participants. La deuxième journée fut aussi prolifique en thèmes que la première. Mais l'intervention qui a retenu la plus l'attention, c'est celle du Docteur Maidi, chirurgien, c'est «l'optimisation des liens entre unités médico-chirurgicales et les services d'hospitalisation». Nous saurons aussi que les deux néphrologues la Dr Belkmari et le Pr Haddoum ont animé d'une manière magistrale quatre sujets ayant trait à la néphrologie. Selon ceux qui sont restés jusqu'au bout, la salle n'a à aucun moment désempli et des paramédicaux qui n'étaient pas invités ont suivi avec assiduité l'ensemble des interventions et n'ont pas hésité à y participer.