Placé sous le thème “Patrimoine culturel et identitaire”, un colloque national sur l'histoire glorieuse du soufisme s'est déroulé ce week-end et ce, durant deux jours au niveau de la Maison de la culture d'Aïn Témouchent. Les douze communications programmées à cette occasion dont c'est la première du genre organisée sous le haut patronage de Mme la ministre de la Culture ont traité du rôle joué par la pensée soufie nationale dans la propagation de la culture arabo-islamique. Un grand nombre de professeurs universitaires et de chouyoukh issus de plusieurs confréries soufies des différentes régions du pays qui ont été invités à ce grand rendez-vous se sont succédé à la tribune pour apporter des éclaircissements sur le foisonnement de ces courants de sagesse et de leur influence sociale et spirituelle. Deux séances ont été programmées lors de la première journée dont la première a été consacrée à la pensée soufie algérienne et ses dimensions nationalistes. Selon l'un des intervenants, “l'Islam est la religion de l'unicité de Dieu, de l'amour et de la paix. Il symbolise l'effort permanent, le combat incessant pour l'excellence du comportement et la sincérité du culte, le soufisme en est le cœur. C'est la voie de la connaissance de Dieu et de la sérénité de l'âme”. Le rôle des méthodes du soufisme au sein des communautés de la l'Afrique subsaharienne, appelée Soudan oriental à l'époque, actuellement “pays du Sahel”, a été l'autre thème présenté dans la matinée de la seconde journée par le Dr Mohamed Mek'hali de l'université de Sidi Bel-Abbès. Après l'intervention du Dr Messaouda Attallah de l'université de Blida, qui a eu l'honneur de clore cet événement culturel avec la présentation d'un exposé consacré à la zaouïa Djazoulia, message et originalité, les invités ont été conviés, dans l'après-midi de jeudi, à Oulhaça, où se trouve implantée la zaouïa qui porte le même nom où ils eurent droit à une intervention sur le rôle de celle-ci dans l'éducation spirituelle et ce, juste avant les festivités ayant marqué la célébration du Mawlid Ennabaoui Echarif.