, Les souscripteurs de 2001 au programme de l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement (AADL) ont tenu samedi une assemblée générale au niveau de la Maison des syndicats, sise à Bachdjarrah (Alger). Lors de cette AG, ces souscripteurs ont élu une commission de 9 membres et adopté une plateforme de revendications et une feuille de route des actions à entreprendre pour les rétablir dans leur droit. L'ensemble des membres de cette commission sera le noyau référentiel en termes de concertation pour la prise de décisions futures et le suivi de l'exécution de la feuille de route traduisant une plate- forme de revendications. Prenant la parole, lors de cette assemblée, les délégués ont résumé leurs revendications notamment en l'appel à «l'ouverture réelle d'un dialogue sincère et responsable avec les institutions concernées», «l'obligation de se conformer à l'ordre chronologique de dépôt des dossiers dans le cadre du traitement et la prise en charge des listes des futurs bénéficiaires, jugés par l'AADL éligibles à accéder au logement type location vente». Ils exigent, aussi, la réalisation d'un rapprochement contradictoire pour se prononcer sur le chiffre global réel des postulants, non encore honorés à ce jour. Les délégués ont également saisi le président de la République par une lettre ouverte devant être publiée, ces jours-ci, dans les colonnes de la presse nationale. En 2001, lors du lancement du programme national de location-vente, ils ont déposé des dossiers au niveau de l'AADL qui les a acceptés, avant de les transférer en 2002 à la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (Cnep). La Banque Cnep n'a pas tenu ses engagements de réaliser le programme complémentaire de la wilaya d'Alger. Depuis, ils n'ont cessé de réclamer leur droit au logement au moment où d'autres souscripteurs qui ont déposé leurs dossiers en 2002, 2003 et 2004 ont obtenu les leurs. Au nombre de 2 200, ces marginalisés de l'AADL dénoncent «cette injustice sociale caractérisée par des attributions de manière fallacieuse sans aucun critère rationnel de sélection». En parallèle aux divers sit-in et devant l'inertie de la tutelle, il a été procédé, récemment, à l'interpellation de la classe politique pour les soutenir dans leurs efforts. Ils sont déterminés à faire entendre leur voix et à réclamer leur droit au logement dans le cadre du programme AADL.