,Alors que La Coupe du Monde est menacée par le VIH, la question ne se dégonfle pas. Elle est posée telle une balle au centre des différents terrains qui accueilleront l'événement. Michel Sidibé, directeur exécutif de l'Onusida, veut aller vite pour les préparatifs de cette manifestation footballistique. Son souci est de placer les filets qui s'imposent pour freiner la transmission du VIH lors de la Coupe du Monde. Pour se faire, il lance depuis le 25 avril «la plus grande campagne de dépistage au monde. 2 millions de personnes sont testées aujourd'hui et il faut arriver à plus de 15 millions en 2011. Est-ce possible ? Oui cet objectif est réalisable. Oui, mais avec le concours du Gouvernement sud-africain…», souligne le directeur de l'exécutif de l'Onusida. «Cette année, dira Michel Sidibé, le budget de la lutte contre le sida mobilise un milliard de dollars, soit une augmentation de 30% par rapport à 2009. Quant au budget alloué à l'éducation, il est en progression de 25%.» Une alerte à prendre au sérieux. L'Afrique du Sud est déjà enrhumée, les joueurs et autres supporters ne doivent pas éternuer. 1 500 contaminations/jour s'affichent au grand jour. Le président Jacob Zuma veut distribuer 1 milliard de préservatifs durant ce rendez-vous planétaire. Il y a en effet, un risque énorme. Il y a quelques jours, on enregistrait 500 millions de préservatifs, ce n'est pas assez. Beaucoup de pays continuent à être sollicités.