Shell a fait état d'un bénéfice net aux «coûts courants"»pour la période de 4,9 milliards de dollars (3,7 milliards d'euros), contre 3,3 milliards un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice ressort à 4,82 milliards de dollars, soit bien au-dessus de la moyenne de 4,04 milliards envisagée par les analystes du consensus Reuters. Cette situation suggère que le plan de restructuration du directeur général du groupe, Peter Voser, est en train de porter ses fruits et a réalisé l'essentiel de son objectif de réductions de coûts et d'amélioration de la performance opérationnelle de la société. «Ce sont des résultats solides», juge d'ailleurs un opérateur de marché. La production de pétrole et de gaz du groupe a augmenté de 6 % par rapport au premier trimestre 2009, à 3,59 millions de barils quotidiens équivalents pétrole, alors que les analystes s'attendaient à ce que la production reste inchangée. Vers 8h15 GMT, le titre gagnait 1,03 %, à 2018 pence.