Plus que jamais accrochés au Mondial, les Algériens ne se sont pas rendus compte que moins d'un mois les sépare du rendez-vous planétaire. C'est-à-dire que les choses sérieuses commenceront dès demain, lorsque les Fennecs entreront en pleine phase de préparation. A mesure que le temps approche, la fièvre monte de plusieurs crans dans tous les coins du pays. Rien à voir avec la CAN du moment que nos adversaires, au pays de Mandela, s'appellent l'Angleterre, les USA et la Slovénie. De gros calibre dont il faut impérativement s'en méfier. Mais malgré leur force et tout ce qu'on dit sur eux, l'Algérie au elle aussi une carte à jouer. Rien à perdre mais tout à gagner. Demain, les Algériens établiront leur camp à Crans Montana sur les hauteurs du pays helvétique où la mission de Saâdane sera doublement ardue. D'un côté, il s'enquérira sur l'état de santé de certains cadres de l'équipe probablement toujours blessés, et de l'autre, il s'attellera à optimiser le physique de certains autres en manque cruel de compétition. Qu'à cela ne tienne, l'entraîneur national composera avec ce qu'il a entre les mains même si tout le monde prie pour le retour de Meghni et Belhadj extrêmement utile pour l'équipe. Je vous disais donc que nous, autant que nous sommes, prions pour cette équipe dont les qualités sont incontournables mais qui, de temps à autre, passe carrément à côté de son sujet comme ce fût le cas contre le Malawi durant la dernière CAN. Un mauvais souvenir certes mais qui renseigne sur l'état d'esprit de notre équipe. Elle peut battre les grands mais échouent lamentablement devant les petits. Ce n'est là qu'un constat car le football n'a jamais été une science exacte et intrinsèquement, les Fennecs n'ont rien à envier aux grandes équipes en plus de cette rage qui les anime lorsqu'ils endossent le maillot national. J'y reviendrais souvent jusqu'au jour j lorsqu'ils auront rendez-vous avec l'histoire.