La question sensible de la relation liant l'électeur à l'élu a été lundi au cœur des débats d'un séminaire portant sur le thème «Exigences juridiques, politiques et morales du mandat électif». «La problématique de la relation électeur-élu au niveau des différentes assemblées élues en appelle aux impératifs juridiques, politiques et moraux à même de contribuer à évaluer notre expérience dans ce domaine à travers une expertise et un diagnostic objectif de la pratique démocratique de manière générale et du système de représentation parlementaire en particulier», expliquera Mahmoud Khedri, ministre des Relations avec le Parlement. En fait, l'exercice approprié du mandat électif, national soit-il ou local, exige des impératifs juridiques, politiques et moraux, selon le ministre qui soulève, par cette même occasion, que le débat autour de cette relation permettra de reconnaître toutes les carences et aspects négatifs de cette pratique afin d'y remédier et de lutter contre certaines pratiques qui suscitent de nombreux débats et préoccupent l'opinion publique au point d'altérer la confiance du citoyen, notamment le clientélisme qui affecte l'esprit et la philosophie même de la représentation populaire. Ceci étant, «les mécanismes juridiques régissant les mandats électifs fixaient les droits et obligations ainsi que les garanties qui permettent aux élus d'accomplir leur mission dans les meilleures conditions et de la meilleure manière qui soit, loin des pressions et des difficultés susceptibles d'entraver l'exercice de leurs fonctions », a-t-il ajouté.