, Comme pour lancer un autre défi aux criminels de la mouvance intégriste qui avait perpétré un attentat meurtrier en août 2008, l'Ecole supérieure de la gendarmerie nationale a organisé des «portes ouvertes» durant les deux journées des 27 et 28 mai. La cérémonie à laquelle ont assisté les autorités locales et à leur tête le wali de Boumerdès, Brahim Merad, a été entamée par une allocution prononcée par le directeur de l'école, Mohamed Sehanine, qui a retracé les grandes lignes du type de formation et les objectifs que poursuit cette structure charnière dans la modernisation du corps de la Gendarmerie nationale. Autour du leitmotiv d'une «culture sécuritaire» pour gagner la confiance du citoyen en lui assurant une protection de proximité, la formation au sein de l'école s'articule sur quatre axes principaux : militaire, général, physique et spécifique, d'où trois types de corps à former : de base, spécifique et de commandement. Les formations durent entre 1 et 3 ans avec des périodes de recyclage de 5 mois pour le commandement et la maîtrise destinés aux officiers. Sa capacité d'accueil dépasse le millier entre 800 sous-officiers, 300 officiers et 30 pour le commandement, selon des critères de sélection stricte puisque les candidats sont des ingénieurs et des universitaires de rang magistral dans le domaine des sciences techniques. Les visiteurs ont été conviés à faire le tour des différents stands qui ont donné un aperçu des moyens pédagogiques de pointe, des outils informatiques, des uniformes et autres tenues vestimentaires de ce corps, de la police judiciaire et des différents analyseurs d'empreinte (Afis) et de portraits, de la gendarmerie des frontières, du laboratoire d'analyse balistique (IBIS). De même que l'espace extérieur de l'école a comporté une aile réservée à la présentation d'ateliers dans la formation de conducteurs et de la sécurité routière.