Si le 20e siècle a été marqué par deux guerres mondiales, en sus des autres guerres orchestrées çà et là par les Yankees et leurs alliés sionistes, le troisième millénaire entre dans cette logique avec notamment les guerres d'Irak et d'Afghanistan. Ainsi, non contents d'avoir provoqué le plus grand génocide du siècle avec notamment la mort de près d'un million d'Irakiens, non contents d'avoir semé le désordre en Afghanistan avec la bénédiction des forces de l'Otan, non contents d'avoir déstabilisé le Pakistan, revoilà, les Américano-sionistes qui louchent vers l'Iran. Une guerre froide avait déjà commencé depuis belle lurette, toujours suivie par un train de sanctions ourdies dans les coulisses par le lobby sioniste et que leurs sbires à la Maison noire exécutent sans rechigner. Maintenant, on semble s'approcher d'une escalade sans précédent avec notamment cette pression qui ne fait que grandir au fur et à mesure que l'Iran se rapproche vers la finalisation de ses projets nucléaires pacifiques. L'AIEA, au service de Washington et de ses alliés, a pris également parti, sans se soucier du fait que le régime sioniste a balayé d'un revers de main méprisant les lois internationales quant à la signature du Traité de non-prolifération nucléaire. De ce fait, les récentes sanctions votées au Conseil de sécurité contre l'Iran sont appuyées par des préparatifs intenses en vue d'une attaque qui semble imminente au vu de tout ce qui a précédé et qui nous rappelle le drame irakien et tous les préambules qui l'ont précédés. Dans cette optique, des navires étatsuniens et des sous-marins nucléaires sionistes sont déjà dans le Golfe Persique, et ce, immédiatement après l'accord Iran-Pakistan qui ouvre un couloir énergétique vers l'est. A l'instar du blocus criminel orchestré par le régime sioniste sur Ghaza, leurs alliés étasuniens, qui la plupart du temps obéissent aux mêmes critères belliqueux, tentent de bloquer toute tentative iranienne de pallier à ces sanctions. Car la raison essentielle soulignée par beaucoup d'observateurs n'est pas seulement celle d'empêcher Téhéran de pouvoir un jour se doter d'armes nucléaires. Il y en a une autre plus pressante : aux débuts de la semaine dernière, Téhéran a signé avec Islamabad l'accord d'une valeur de 7 milliards de dollars qui lance la construction d'un gazoduc allant de l'Iran au Pakistan. Un projet qui remonte à 17 ans, jusqu'ici bloqué par les Etats-Unis. Malgré cela, l'Iran a déjà réalisé 900 des 1 500 km de gazoduc, du gisement de South Pars jusqu'à la frontière avec le Pakistan, qui en construira 700 autres. C'est un couloir énergétique qui, à partir de 2014, ferait arriver chaque jour au Pakistan depuis l'Iran 22 millions de mètres cube de gaz. Pour l'Iran c'est donc un projet d'importance stratégique : le pays possède les plus grandes réserves de gaz naturel après celles de la Russie, et elles sont en grande partie encore à exploiter ; à travers le couloir énergétique vers l'est, l'Iran peut défier les sanctions voulues par les Etats-Unis.