Or, la plus récente de ces fuites vers l'Italie précisément vers l'île de la Sardaigne date depuis deux jours seulement quand une vague de jeunes clandestins composée de 22 personnes âgées entre 26 et 36 ans avaient pris le large à partir des côtes de la ville d'Annaba, a-t-on appris de sources officielles. Selon nos renseignements, ce groupe de harraga savait attendu le moment propice et en faveur de la nuit pour prendre la mer qui paraissait très calme. Munis d'un GPS et de bidons d'essences, ces aventuriers avaient embarqué sur deux barques traditionnelles fabriquées en bois dans le but de rejoindre l'autre rive européenne. Encore une fois les gardes-côtes de la marine nationale s'étaient intervenus au bon moment à quelques miles des côtes bônoises pour sauver les jeunes clandestins d'une mort certaine. A ce thème, il faut dire que c'est devenu, hélas par la force des choses durant ces dernières années, un phénomène préoccupant et incontournable dans lequel beaucoup de pêcheurs se sont transformés en de vrais passeurs proposant même l'importation de moteurs à 40 chevaux ceux qui veulent fabriquer des embarcations de fortune. Certains d'entre eux avaient dénoncé leurs camarades pour avoir abandonné le métier de pêcheur pour devenir des passeurs en cachette contre une somme de 200 millions de centimes dans deux traversées en mer pour une durée de 28 heures en aller et retour. Les 22 candidats à cette immigration ont été présentés devant la justice près le tribunal d'Annaba pour une citation directe.