L'ancienne placette, située à proximité de l'APC d'El-Biar, a connu, en cette période d'été, une invasion remarquable de certains vendeurs ambulants. Ces derniers investissent librement la placette, dans toute son étendue, en vue d'élargir leurs commerce dit «de fortune». Ils s'nstallent, en plein cœur de la ville pour étaler leurs marchandises sur des étals ou même par terre. Une dizaine de marchands ambulants exposent leurs marchandises, en vue et au su de tout le monde. Une profusion de marchandises de toute sorte, est étalée sur des étales ou bien par terre. «L'endroit est devenu un vrai bazar de désordre amoncelé de toute sorte de produits proposés sur des étals», nous dira un riverain empruntant, quotidiennement, la placette. Et d'enchérir : «Ces marchands à la sauvette envahissent l'endroit les matinées, et ils imposent leur diktat, tout en affichant des prix exorbitants qui dépassent tout entendement.» De son côté, un autre riverain estime que ce squat pénalise son quotidien. «Parfois, ces marchands ont tendance à sillonner la placette pour écouler leurs produits, tout en criant. Et cela nous nous dérange», a-t-il dit. Tout en ajoutant que cette anarchie reprend son ampleur chaque été. «Sincèrement, je ne comprend pas pourquoi, d'autant que cette ancienne placette est censée être un véritable endroit de repos, notamment pour les personnes âgées», a-t-il ajouté. Le mécontentement a gagné aussi, les passagers, et ces derniers estiment que ces revendeurs à la sauvette occupent carrément la placette, tout en bloquant, parfois, les petites voies et s'étendent de plus en plus jusqu'au marché d'El-Biar. «On trouve de tout : ustensiles de cuisine, équipement sportifs, plantes d'ornement, bibelots, lunettes et d'autres petits articles pouvant intéresser les passagers», indiquera un jeune riverain, rencontré sur les lieux. S'ajoute à cela, le problème de l'insalubrité que peuvent causer ces marchands ambulants qui abandonnent leurs déchets : «les petits sachets en plastique, à même le sol, offrant une image hideuse de la placette», ajoutent les riverains.