, La grève qui a été déclenchée par les travailleurs chargés de la ligne du tramway à Constantine a finalement été désamorcée et les problèmes qui ont été soulevés trouvent leur solution après une rencontre des représentants de la direction du travail et de l'UGTA avec la direction de la société italienne Pizzaroti. Le débrayage, d'ailleurs attendu, a été annoncé samedi dernier par tous les travailleurs qui activent tout le long du tracé entre le stade Benabdelmalek au centre-ville et la cité Zouaghi sur les hauteurs du plateau de Aïn El-Bey. Les raisons ne sont pas du tout fantaisistes puisqu'il s'agit du versement de différents avantages financiers qui sont attendus de plein droit mais qui accusent des retards que les travailleurs ne parviennent pas à comprendre. Outre la prime de panier qui n'a pas été régularisée sont réclamés aussi le payement des heures supplémentaires effectuées et plus grave encore le salaire du mois d'août dernier qui devait être perçu au plus tard le 12 septembre. Ces privations qui sont donc enregistrées après le mois du Ramadhan, Aïd El-Fitr et la rentrée scolaire qui ont été et sont toujours des épreuves presque insupportables, ne pouvaient que provoquer la colère des ouvriers vis-à-vis de leurs employeurs italiens de la société Pizzaroti. On rappelle que cette société se distingue par une lenteur de travail attribué au terrain accidenté et autres manœuvres qui ont fait l'objet de quelques commentaires devant un ministre en visite à Constantine et qui ont énormément déplu au wali se retrouvant obligé de réagir avec fermeté pour dénoncer cet étrange comportement. A l'égard de certains «noyautages» des critiques ont été esquissées sur ces colonnes à l'égard du partenaire étranger mais uniquement concernant le rythme de travail qui est franchement inadmissible. Jusqu'à présent, aucune échéance n'a été respectée par ce partenaire en dépit du fait que toutes les actions ont fait l'objet d'études et de commentaires diffusées sur écran géant à l'intention des responsables et des journalistes. Or, tous les «quatre mois» annoncés se reconvertissent en deux années d'attente à l'image de la construction des tribunes du stade Benabdelmalek qui doivent encore durer au-delà de la nouvelle échéance de fin d'année ou de la progression des travaux pour l'installation des rails du tramway. Cette installation ne sera pas probablement réalisée dans les prochaines semaines. En ce qui concerne les avantages financiers des travailleurs, les employeurs ont annoncé au début du mouvement de grève jugé illégal, que les salaires auraient été versés dans les comptes CCP dans les temps. L'administration des comptes postaux a été ouvertement accusée d'être à l'origine des retards. Or, il s'avère que tel n'est pas le cas puisqu'au cours de la réunion ci-dessus signalée, des promesses ont été faites pour régulariser la situation dans les brefs délais. D'autres promesses pour régulariser la prime de panier et entre autres, la représentation syndicale ont été faites.