Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, n'est pas allé, hier, avec le dos de la cuillère pour répondre aux détracteurs de sa formation politique. Sans citer de noms, le premier responsable de l'ex-parti unique a saisi l'occasion pour remettre en place certaines personnes qui «ont essayé de porter atteinte aux valeurs du parti». A titre d'exemple, il citera le «responsable d'un parti politique ayant osé comparer, dans l'une de ses dernières sorties médiatiques, le FLN à un musée. En qualité de premier responsable du FLN, je lui conseille d'aller s'occuper des problèmes de son petit parti qui n'est pas à la dimension du FLN. Notre formation politique a cumulé, depuis l'indépendance, des années de succès et de réussite. Le parti, durant tout ce temps, à former une base de militants et de sympathisants très solides qui ne va pas être déstabilisé par de tels propos», a-t-il dit. Répondant toujours à ses détracteurs, M. Belkhadem a, durant de longues minutes vanté les exploits réalisé par sa formation politique depuis l'indépendance. Abordant des sujets d'actualité devant les présidents des assemblées populaires communales relevant de sa formation politique, le premier responsable du FLN a longuement parlé de l'amendement du code communal qui vient de passer par le Conseil des ministres et qui va d'être débattu par les deux chambres du Parlement incessamment. Tout en saluant cette initiative, M. Belkhadem n'a pas manqué l'occasion d'énumérer les nombreuses failles de l'actuel code communal calqué sur le système communal français. Par la même occasion, l'intervenant n'a pas caché son souhait de voir le système des quotas dans les APC disparaître. «Chaque APC a sa couleur politique. Il n'est pas normal qu'une assemblée populaire communale dont le P/APC est issu du FLN et le reste des élus des autres formations politiques se partagent les prises de décision. Dans ces cas, le P/APC ne prend pas de décision. Il négocie avec les autres élus. Il faut que ces pratiques disparaissent de nos APC. Il faut que le parti qui a la majorité prenne les pleins pouvoirs. Les autres élus doivent seulement assister aux réunions. C'est l'image de marque des partis qui est en jeu», dira le secrétaire général du FLN.