Selon Rachid Benaïssa, le ministre de l'Agriculture et du développement rural, «l'Algérie ne souffrant pas de pauvreté, nous sommes cités parmi les pays qui ont enregistré un indice de malnutrition des plus faibles lors du Sommet mondial sur l'alimentation tenu en 2009 à Rome.» Pour renforcer et promouvoir l'agriculture dans les zones rurales, le conférencier souligne que «dans certaines zones rurales, des progrès probants ont été enregistrés, par contre les pouvoirs publics doivent soutenir le secteur privé en l'encourageant par l'investissement et la prise en charge des agriculteurs tant sur le plan financier que sur le plan technique. Les structures techniques apporteront, quant à elles, l'appui nécessaire au développement durable.» Les retombées de la mondialisation du système économique sont le quotidien des populations locales, 4 millions de personnes sont sous-alimentées dans les pays arabes et à l'échelle nationale, même si les citoyens algériens appréhendent le marché des fruits et légumes quand on sait que les prix sont excessifs, on peut se réjouir du fait que l'Algérie a assuré son autosuffisance alimentaire dans les domaines agricoles : blé dur et tendre, pomme de terre et les viandes blanches et rouges. A l'horizon 2009-2013, le secteur de l'agriculture devra accroître les superficies utiles pour atteindre 2 300 millions d'hectares, toutes filières confondues (céréaliculture, maraîchage, arboriculture…) Le représentant de la FAO a fait part du message de Jacques Diouf et rappelle que pour ce 30e anniversaire de l'organisation une pétition pour un million de signature contre la faim a été lancée en vue de sensibiliser autrui sur les conséquences de la crise financière et les retombées qu'ont engendrées la mondialisation. La production alimentaire mondiale devra augmenter de 50% pour nourrir une population de 2,5 milliards de personnes souffrant de malnutrition. Pour y parvenir, Rachid Benaïssa cite les pouvoirs publics qui devront renforcer la sécurité alimentaire des ménages et localement (ndlr zones rurales) pour éradiquer ce problème et relever les défis pour faire face à la crise alimentaire qui bat son plein dans les pays du Sahel. Il précise que seule la prise de conscience collective et une volonté politique pourront améliorer la situation actuelle. Parmi les mesures de son département ministériel, la synergie d'accompagnement autour des filières et un développement harmonieux des zones rurales, la modernisation des infrastructures d'appui au développement et le redéploiement des cadres dans ce secteur stratégique de l'économie nationale. Le développement durable passe aussi par une agriculture de croissance et de bien-être des populations avec la croissance inégale et combinée de tous les secteurs stratégiques de l'économie. En marge de cette manifestation grandiose et d'utilité publique, les professionnels de l'Agriculture ainsi que les structures techniques de l'agriculture ont exposé leurs prestations de services ainsi que leur savoir-faire dans ce secteur.