L'absence de commodités plonge davantage les habitants de la commune de Sidi Saâda, située au sud-ouest, à quelques kilomètres du chef- lieu de la wilaya de Relizane, sur la route menant à Yellel et Tliouanet. L'ensemble des localités implantées dans ses zones éparses et relevant de cette commune éprouvent d'énormes difficultés dans tous les domaines, en l'absence de projets structurants à même de les sortir de leur isolement. Les carences multiples rendent le quotidien des riverains difficile. En premier lieu, le problème d'AEP se traduit par un véritable désarroi au quotidien. Tous les jours que le Dieu fait, les habitants s'alimentent en eau à dos d'âne, nous affirme-t-on, puisque les routes ont perdu leur bitume depuis longtemps. Autrement dit, les moyens de transport constituent l'autre facette du calvaire enduré, qui fait que le citoyen passe des heures pour rejoindre son lieu de travail ou bien le chef-lieu de commune pour s'approvisionner en vivres. Quant au problème d'assainissement, il se pose avec acuité. Cette multiplicité de carences nécessite l'inscription de projets susceptibles d'y remédier, pour sortir de l'anonymat, ces petites bourgades de Sidi Saâda. Seule lueur dans cette grisaille, le secteur sanitaire du chef-lieu de commune vient de bénéficier d'une opération de restauration. Les travaux prévus visent le réaménagement de ce centre qui fait la couverture de certains douars limitrophes de ladite localité susmentionnée, dont les salles de soins sont pour le moins dégradées. Ceci étant, la majorité des jeunes veulent un air de jeux et aussi veulent s'investir dans le domaine agricole. Malheureusement, la sécheresse aidant, ils sont handicapés par le manque de points d'eau d'irrigation, ce qui les incite à faire appel aux autorités concernés, en premier lieu la direction de l'hydraulique, pour les aider à résoudre cette préoccupation légitime.