, Les membres du conseil national du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) rencontreront, ce mercredi, les cadres du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, avons-nous appris. Ils débattront de leur plate-forme de revendications sur le statut particulier et le régime indemnitaire, dans sa nouvelle mouture finalisée par la sous-commission de synthèse, installée début novembre dernier, soit à l'issue de leur conseil national extraordinaire tenu en présence du premier responsable du secteur et demeuré ouvert jusqu'au 20 janvier prochain. Le projet de régime indemnitaire que soumettra le SNPSP à la tutelle, porte, essentiellement, sur la revalorisation des quatre indemnités constituantes actuelles du régime indemnitaire et leur progression en fonction de l'évolution de carrière. Il s'agit de l'indemnité d'intéressement (renonciation à l'activité complémentaire, taux de réalisation des objectifs et, indemnité de risque), l'indemnité de contagion, l'indemnité de qualification médicale, et l'indemnité de documentation et de formation continue, selon les représentants de ce syndicat qui privilégient ainsi le dialogue et la concertation à la protestation. Un choix motivé, pour reprendre ces syndicalistes, par la volonté et surtout la disponibilité du premier responsable du secteur à œuvrer dans le sens du règlement du conflit opposant ce syndicat à la tutelle autour du statut particulier des praticiens de la santé publique (médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens) et du régime indemnitaire ; la tutelle ayant, récemment, accepté l'idée de l'installation d'une commission mixte pour étudier les possibilités de la révision du régime indemnitaire de cette corporation. Le syndicat compte également, à l'occasion, proposer de nouvelles indemnités, au nombre de trois, «spécifiques à notre corporation», a-t-on ajouté de mêmes sources, en précisant que le syndicat se mettra à table pour discuter de l'avenir de la profession. A travers ce projet de régime indemnitaire et les amendements apportés à certains articles du statut particulier, à la demande des praticiens de santé publique, les syndicalistes espèrent que les négociations avec la tutelle aboutissent à une augmentation des salaires de l'ordre de 80% à 100% des salaires actuels très bas et des augmentations vite rattrapées par la dégradation du pouvoir d'achat. «Toute proposition salariale en deçà de ce minimum, à savoir une augmentation de 80 à 100% des salaires, sera considérée comme un non-événement dans notre carrière», préviennent, toutefois, les syndicalistes. Avec la nomination de Djamel Ould Abbès à la tête de ce secteur, le syndicat qui était en conflit ouvert, des mois durant, avec la tutelle, autour de sa plate-forme de revendications, a opté pour la voie du dialogue et de la concertation. Les membres du conseil national de cette structure syndicale se sont réunis le 4 novembre, à Alger, en conseil extraordinaire en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Un conseil demeuré, depuis, en session ouverte jusqu'au 20 janvier 2011 pour évaluer les négociations autour de la plateforme de revendications sur le statut particulier et le régime indemnitaire, prévues ce mercredi avec les cadres du département de Djamel Ould Abbès.