Selon les contestataires rencontrés devant le siège de l'APC, le mis en cause, le P/APC en l'occurrence, a dépassé ses prérogatives en procédant à des retenues sur salaire et à l'envoi de questionnaire. Ces derniers estiment ne plus savoir qui gère qui ou quoi, ni a qui s'adresser au cas de besoin d'une autorisation d'absence ou autre requête professionnelle. Mardi dernier, le personnel administratif avait observé une journée de protestation à cause justement des retenus sur salaire. Le chef de daïra, qui est désigné par le wali comme ordonnateur, aurait rencontré le SG de l'APC pour régler cet problème. Il été question de lui signifier par écrit de se substituer au P/APC contesté pour prendre en charge la gestion de la paie du personnel et autres décisions. Or, poursuivent nos interlocuteurs, à ce jour, rien n'a été fait. C'est toujours le statu quo. Rencontré, le chef de daïra n'était pas du tout enthousiaste à faire une quelconque déclaration et nous dirigé vers la cellule de communication de la wilaya ! Le maire de Haizer a peut-être oublié que c'est lui l'ordonnateur chargé par le wali de Bouira de gérer les affaires de l'APC. Toutefois, le blocage qui prévaut au sein de cette commune a eu des répercussions très néfastes sur le développement de la région, un conflit entre les membres de l'exécutif pourtant élus pour permettre d'aider la région à développer. Toujours selon nos interlocuteurs, «le pseudo-maire ne cesse de créer la zizanie entre le personnel administratif et celui du parc. La goutte qui a fait déborder le vase est lorsque le P/APC a déposé une plainte contre le chef de service comptabilité pour avoir utilisé sa griffe pour la légalisation d'un document de comptabilité. Ce dernier n'avait commis aucune effraction, poursuivent ils, d'autant qu'il dispose de la délégation de signature.» Toujours sur les contestataires, si le chef de service avait commis une quelconque effraction, il fallait passer d'abord par la procédure administrative, c'est le conseil de discipline qui est habilité de décider de le sanctionner si sanction il y a. Or, ce dernier, fidèle à ses agissements, s'est adressé directement à la justice. Groggy par un tel acharnement contre l'un de leurs collègue, le personnel administratif a estimé que la personne touchée est des plus compétentes et occupe ce poste depuis l'an 2000 - elle travaille directement avec l'ordonnateur, c'est-à-dire le chef de daïra, depuis le 15 mars 2009. Les grévistes refusent de mettre un terme à leur mouvement de grève si le maire ne retire pas sa plainte, tout en exhortant le chef de daïra d'instruire le SG de la commune de se substituer au maire dans le traitement des affaires régissant le personnel de l'APC. Tout en considérant que le fossé les séparant avec le maire est profond et en absence de toute confiance, les chefs de services et autres ont décidé unanimement de restituer leurs cachets et griffes au chef de daïra.