Les prérogatives des juges présidents des commissions communales électorales, ainsi que celles des Chambres administratives, dans le cadre de l'opération de la révision exceptionnelle des listes électorales en prévision des présidentielles d'avril 2009, a fait l'objet hier, d'une rencontre régionale tenue à l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO). Cette rencontre, à laquelle ont assisté des présidents de cours et des juges présidents de commissions communales électorales des wilayas de l'ouest du pays, est la quatrième du genre, après celles déjà organisées à Sétif, Constantine et Chlef, en attendant la tenue de deux autres rencontres prévues à Ouargla et Alger, tel que précisé par le directeur général des Affaires judiciaires et juridiques, auprès du ministère de la Justice et représentant du ministre de la Justice, garde des Sceaux, à cette rencontre. Cette rencontre, a indiqué le même responsable dans son allocution d'ouverture, se veut un espace d'échange d'expériences et de connaissances, notamment en ce qui concerne le rôle des juges présidents de commissions électorales et des Chambres administratives et leur fonctionnement dans le cadre de l'opération de révision des listes électorales. D'autres procédures, telles que le dépôt des recours ou encore l'établissement des autorisations de vote par procuration pour certaines catégories définies par la loi, étaient également à l'ordre du jour de cette rencontre régionale, à la lumière des amendements apportés à la loi organique relative aux élections. Cette dernière, a jouté le représentants du ministre de la Justice, garde des Sceaux, offre toutes les garanties pour des élections transparentes, justes et intègres de la phase de préparation jusqu'à celle du suffrage par les urnes. Parmi ces garanties, la possibilité pour les représentants des candidats à être présents au niveau des bureaux de vote et des centres de dépouillement. Le même responsable a rappelé, dans ce même ordre d'idées, le caractère pénal que donne cette même loi à tout acte représentant une atteinte à la crédibilité et à l'intégrité des élections.