Quand on s'intéresse comme il se doit aux projets de développement communautaires et quand ces actions sont entreprises convenablement, et dans un cadre intégré, avec la concertation de tous les secteurs économiques appelés à contribuer pleinement et efficacement à la réussite de programmes de proximité de développement rural, les résultats ne tardent pas à voir le jour et générer des impacts sociaux économiques avérés. Le cas du douar de Meftah, dans la commune de Tamazoura, est une action pilote selon le Conservateur des forêts de la wilaya d'Aïn Témouchent, qui est le chef de file du PPDRI dans cette zone située au coeur de la M'leta, et imprimée par les affres de l'oubli pénalisant et la marginalisant engourdissante et léthargique. Le programme comprend des actions de désenclavement, d'ouverture de piste, de plantations de cultures pérennes (olivier), d'alimentation en eau potable, d'assainissement des eaux usées et pluviales, d'aménagement de routes communales, de réalisation d'un groupe scolaire, de salle de soins, d'aire de jeux, de constructions de hangars pour élevage bovin et ovin et d'aides aux petits métiers (femmes rurales). Par ailleurs, tous les oueds de la plaine de la M'leta (daïra de Aïn El-Arbaa) vont être aménagés par le secteur des ressources hydriques, afin de lutter contre les inondations des douars, des fermes, des terres agricoles et des routes. Les citoyens du douar de Ouasla se sont plaints auprès du wali lors de sa dernière visite dans la région dimanche dernier. A vrai dire, le cas du douar de Meftah est aussi connu et vécu au niveau des douars de Chaïba, Kedadra, Sidi Bel-Hadden, Ahl Belhadri, Nouaoura, Douahi, Rehailia, et d'autres aussi. Le programme, arrêté au titre du quinquennal 2009-2013, devrait inclure tous ces douars et opter pour des actions communautaires de développement intégré est une démarche d'une politique claire qu'il faut poursuivre. Toutefois, le suivi des opérations sur le terrain doit être renforcé et appuyé afin d'éviter les sinistres cas d'habitat rural vécu par les souscripteurs de Tamazoura et Oued Sebbah.