Dans l'esprit de certains responsables locaux, n'ouvrent droit aux aides sociales pour la construction de logements ruraux que des citoyens pratiquant le travail de la terre et son environnement para-agricole. Cette interprétation a été corrigée par le wali d'Aïn Témouchent, Bouderbali Mohamed, lors de sa dernière rencontre avec les enseignants de l'école primaire Gharess Baroudi, dans la commune d'Ouled El-Kihel. Toutes étaient satisfaites d'entendre des propos rassurant et confortant et toutes devaient finaliser des dossiers d'aides à l'habitat rural, rehaussées depuis avril 2008 à 700.000 DA contre 500.000 DA avant cette date. Les responsables de l'Education, des collectivités locales et de la DLEP ainsi que le chef de daïra étaient tous présents quand le wali avait demandé à ceux concernés par la question d'étudier la possibilité de faire bénéficier les enseignants de ces aides. La chose la plus urgente est de réunir la commission de choix de terrain et faire aboutir la procédure d'acquisition est aussi une étape à franchir où d'autres intervenants (Agence foncière, domaine, conservation foncière) sont appelés à contribuer, car la Caisse nationale de logement (CNL) exige des dossiers ficelés nécessaires à l'octroi des aides aux postulants. Comme les enseignants, il existe à coup sûr, d'autres franges de la population vivant dans les douars, zones éparses, qui veulent postuler mais qui croient toujours qu'ils n'ouvrent pas droit. Tous les petits métiers et fonctions libérales exerçant dans les petites localités et autres sont concernés par les logements ruraux. Cependant, en termes d'aménagement, il y a lieu d'actualiser les instruments d'urbanisme et de lancer d'autres là où les besoins se font sentir, afin de réparer certaines erreurs commises çà et là en matière de viabilisation et de VRD.