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Blida: Brûlé avec de l'essence, sa femme condamnée
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 02 - 2009

La vie conjugale est souvent semée d'embûches, de scènes et d'incompréhension réciproque, ce qui peut amener le couple à la haine au lieu de l'amour, à la séparation ou, pire encore, à des gestes très regrettables. Et c'est ce qui est arrivé à ce jeune couple habitant la petite ville de la Chiffa, qui s'est uni pour le meilleur et pour le pire et qui n'a su garder que le pire. En effet, après quelques années de leur mariage et la naissance d'enfants sensés égayer le foyer et consolider les liens qui sont entre eux, les deux époux se disputaient pour un rien. Tout cela aurait pu être comme dans toutes les maisons du monde entier, les scènes entre époux qui se terminent souvent par des excuses, dites ou non. Mais en cette date fatidique du 17 mars 2007, tout bascula pour les époux et les enfants : leurs parents s'étaient encore disputés, leur père se retrouva à l'hôpital pour de longs mois et leur mère était accusée de tentative de meurtre de son mari. En effet, la vieille Y. Fatima était partie chez ses parents pour assister aux fiançailles de sa soeur quand, dès le coucher du soleil, son mari vint lui demander de regagner le domicile conjugal, ce qu'elle fit, de très mauvaise grâce. Arrivés chez eux, B. Achour, le mari, lui demanda des raisons pour lesquelles elle s'était rendue au hammam et chez la coiffeuse alors qu'il le lui avait interdit. Elle lui répondit assez durement, excédée qu'elle était de ne pas assister à la fête chez ses parents.
Le mari commença alors par faire sortir les enfants dans la cour de la maison avant de refermer la porte à clé. Et là, il y a deux versions qui ont été rapportées : celle de l'épouse qui a déclaré qu'après avoir fait sortir les enfants, Achour avait pris un jerrican rempli d'essence et en a aspergé la cuisine sans se rendre compte que le réchaud était allumé. L'essence étant très volatile, le feu a sauté vers lui et il a été brûlé au 3ème degré sur diverses parties du corps, en particulier sur la nuque, l'arrière de la tête et sur le haut du dos. Elle affirma qu'elle a essayé d'éteindre le feu mais comme elle paniquait elle ne put rien faire jusqu'à ce que son mari sorte dans la cour et que son père, sa mère et ses frères viennent éteindre le feu qui le brûlait. La deuxième version, celle de l'époux, rapporte des faits totalement différents. En effet, il affirme que sa femme était restée du mercredi jusqu'au vendredi chez ses parents pour assister aux fiançailles de sa soeur, et lorsqu'il l'a ramenée à la maison, elle lui a fait une scène concernant une prétendue relation qu'il aurait avec une autre femme et que cette dernière lui aurait téléphoné durant son absence.
De fil en aiguille, les propos étaient devenus de plus en plus durs puis Achour a demandé aux enfants de sortir et de l'attendre dans la voiture : «et quand je me suis retourné pour sortir j'ai senti un liquide froid couler sur ma nuque et mon dos, avant que j'aie pu faire un geste, ma femme avait lancé la bougie allumée qu'elle avait à la main et j'ai senti que le feu me brûlait», a-t-il déclaré après qu'il soit sorti du coma dans lequel il était tombé suite à cela. Qui dit la vérité et qui ment ?
Au cours de l'audience, la défense de la cliente invoqua le manque de preuve, le fait que l'époux lui ait pardonné. Le ministère public, quant à lui, mit en exergue la gravité des actes de l'épouse qui, au lieu d'être aux côtés de son mari en toutes circonstances, aurait essayé de le tuer d'une manière atroce et requit à son encontre une peine de 20 ans de prison. Après délibération, le tribunal revint avec une condamnation de 2 ans de prison avec sursis.


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