Le climat social au sein de l'Entreprise de gestion des services aéroportuaires serait-il redevenu serein à la faveur d'une coordination des efforts entre la direction et le syndicat pour trouver les meilleurs voies et moyens pouvant aboutir à une entente dans les relations mutuelles, qui se caractérisaient souvent, dans un passé récent, par des situations conflictuelles ? En effet, les deux partenaires, employeur et syndicalistes, nous informent qu'ils ont installé (sur recommandation de la direction) une commission paritaire qui a rendu ces derniers jours ses conclusions sur les préoccupations des travailleurs, et a remis entre les mains de l'administration un rapport comportant les régularisations éventuelles fondées sur les aspirations des travailleurs. La direction a eu recours à cette méthode de travail en procédant à l'installation d'une commission paritaire, dont la mission essentielle était celle, justement, de prêter l'ouïe aux travailleurs, établir un diagnostic et proposer le remède, évitant ainsi les assemblée générales «chaotiques» «qui ne mènent nulle part», comme le relèvent des responsables de l'EGSA. La commission paritaire a relevé que la majorité des doléances des travailleurs versent dans l'amélioration des salaires, le déplafonnement de l'IEP, les allocations familiales, la protection des travailleurs face aux personnes extra-EGSA... Et dans ce sens, elle a préconisé une somme de décisions, dont la régularisation de certains salaires (ou leur alignement) pour sortir du cercle de la discrimination qui touche quelques postes, alors que d'autres cas liés aux salaires (aussi) ont été laissés à l'application de la convention collective. Reste maintenant à la direction de passer à l'acte et procéder à l'exécution des conclusions rapportées par les travaux de la commission paritaire, comme le voudraient les modalités de travail. «Quoique le doute ne devrait pas exister quant à une régularisation des questions soumises par les travailleurs, telle que le prévoit la commission paritaire, nous devons suivre de près l'évolution des événements», décline un syndicaliste. On en saura plus à ce propos dans les prochains jours. Car le pas est franchi, « et l'on ne fait qu'attendre encore un peu de temps pour voir s'il sera annonciateur d'un avenir réellement serein à l'EGSA», ajoutera sur un ton de menace un autre membre du syndicat de l'entreprise.