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Le Darwinisme face au défi de la révélation Divine
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 03 - 2009


Suite et fin
Puisque la théorie de l'évolution est basée sur l'idée d'un développement graduel, alors le concept de la complexité irréductible l'invalide. Ainsi, par exemple, des structures telles que les glandes lacrymales, la rétine et l'iris, qui forment ensemble l'oeil humain, n'ont pu se former via un processus graduel où chacune d'entre elles apparaît l'une après l'autre car la vision ne peut fonctionner que lorsque tous ces composants de l'oeil sont pleinement formés. Si seulement un seul est absent, l'organe ne sert alors à rien et il dégénèrera jusqu'à l'élimination. Partons de ce que disait Darwin dans ces écrits lorsqu'il disait que « Le nombre de formes intermédiaires, constituant les chaînons de transition entre toutes les espèces vivantes et les espèces perdues, a donc du être infiniment grand ; or, si ma théorie est vraie, elles ont toutes dû vivre sur la terre ». On constate, qu'au moment où Darwin publiait son livre, il a émis sa théorie de l'évolution sans avoir découvert toutes les formes intermédiaires des êtres vivants, nécessaires pour valider cette théorie car lui même reconnaissait ainsi les faiblesses de sa théorie quant il disait que « La distinction bien nette des formes spécifiques et l'absence d'innombrables maillons de transition les reliant les unes aux autres est une difficulté évidente ». Le mécanisme d'évolution que propose Darwin est quelque chose de très lent et graduel, et nécessite une infinité de formes de transition car ce phénomène serait dû au hasard et à la sélection naturelle. Si on admet que le passage des poissons à branchies aux poissons à poumons a été fait par hasard, cela implique qu'il a dû exister des milliers de formes de poissons avec des branchies bizarroïdes, car modifiées au hasard, avant d'arriver aux poissons dipneustes à poumons, des millions de poissons étranges devaient laisser leurs traces paléontologique, alors que jusqu'à maintenant les scientifiques n'ont retrouvé aucune trace de ces poissons bizarroïdes. Si Darwin reconnaissait aussi que ces processus de transformation et de sélection des êtres vivants par le hasard doivent être graduels et lents, lorsqu'il élargissait sa réflexion, il se demandait même comment certaines structures animales ou végétales ont pu évoluer pour arriver à ce qu'elles soient aujourd'hui lorsqu'il disait que : « Il est sans aucun doute difficile de conjecturer par quelles gradations bon nombre de structures ont été perfectionnées (...). Bien que dans beaucoup de cas, il est des plus difficiles de conjecturer par quelles transitions les organes sont parvenus à leur état actuel ! ». Alors, devant son incapacité à prouver sa théorie, Darwin préférait rejeter cette lourde responsabilité à ses successeurs où il espérait ainsi que des recherches vont se faire pour aboutir à la découverte de cette infinité de formes de transition, qui va engendrer ce qu'on appelle aujourd'hui le mouvement évolutionniste. Enseignée dans les écoles, véhiculé par ses adeptes comme une vérité incontestable, la théorie de l'évolution s'est répandue dans le monde parce que son but le plus important est de greffer, avant tout, dans l'esprit humain la tromperie que le monde n'a pas été créé par Dieu «Allah» et que, par conséquent, il n'y a aucune responsabilité d'adhérer à une loi Divine comme le souligne les évolutionnistes qui disent sur ce point, que l'être humain est son propre «maître» et son propre «gardien», responsable «que de lui-même». Même si les évolutionnistes font partie actuellement de la majorité, aucun point de vue majoritaire ne peut avoir raison simplement parce que c'est le point de vue de la majorité, puisqu'il est énoncé dans le Coran que : «Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront du sentier d'Allah car ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges» (VI-116). Le développement de la science pendant le 20ème siècle nous a permis d'acquérir de nombreuses nouvelles preuves appuyant la conception des êtres vivants parce que le microscope électronique a permis de mettre à jour la merveilleuse structure de la cellule, la plus petite entité du vivant ainsi que des systèmes la composant. La découverte de l'ADN a authentifié l'intelligence sans limite se manifestant au coeur de la cellule visible au microscope. Les avancées en biochimie et en physiologie ont révélé le fonctionnement complexe et merveilleux au niveau moléculaire du corps et ainsi mis en évidence l'existence d'une parfaite conception réalisable uniquement par la création. Contrairement à tout cela, le facteur ayant aidé a préparé les conditions d'apparition de la théorie de l'évolution 150 ans auparavant, est bien sûr l'archaïsme scientifique de l'époque puisque le développement, la science et les avancées actuelles fournissent constamment de nouvelles preuves qui permettent d'appuyer la croyance en la création comme l'a révélée le Coran depuis 15 siècles lorsqu'il énonçait: «Ont-ils été créés à partir de rien ou sont-ils eux les créateurs ?» (LII-35)
Tout en incitant l'homme à l'étude et à la recherche sur la création, le Coran invite le croyant à méditer sur tout ce qui l'entoure dans cet immense univers car iI doit regarder scientifiquement toutes les créatures et toutes les créations et méditer sur le soin infini avec lequel le monde a été conçu et fait. Comme par le biais de la science, l'homme d'aujourd'hui peut arriver à comprendre ce qui peut à première vue paraître incompréhensible et comme le Coran tient compte du fait que là où il y a un plan, il y a un planificateur, et que plus un mécanisme est complexe, et plus l'inventeur est intelligent. Ainsi dans l'exemple de l'homme : par la structure complexe de son corps, il constitue un témoignage vivant attestant l'existence d'un créateur suprême qui l'a créé. Il est donc très important aujourd'hui que les individus doués de conscience et d'intelligence prennent conscience de l'influence dangereuse qu'exerce cette théorie superstitieuse sur le monde et qu'ils prennent ensuite position en faveur de ce qui est juste et vrai. En réalité cette théorie ne peut avoir qu'un seul but, celui de prendre la place des religions monothéistes révélées et de les détruire. En d'autres mots, le darwinisme est une anti-religion opposée à la véritable religion Abrahamique et dont l'Islam est sa finalité, comme il a été confirmé par Julian Huxley, l'un des plus fervents supporters du Darwinisme, lorsqu'il a décrit le but de la théorie de l'évolution en ces termes : «Une religion est essentiellement une attitude face au monde dans son ensemble. Ainsi, l'évolution, par exemple, peut être un principe puissant permettant de coordonner les espoirs et les croyances des gens comme Dieu l'était dans le passé.» En imposant la théorie de l'évolution aux peuples, les évolutionnistes maintiennent les milieux scientifiques sous leur censure et sacralisent l'évolution. Et ceux qui n'y croient pas sont rapidement exclus, ce qui prouve en réalité que le dogme de l'évolution est une religion superstitieuse, qui tient les peuples sous son emprise. Ce n'est certainement pas une science. Si l'on étudie attentivement ce que disent les évolutionnistes dans leurs écrits, on peut aisément lire entre les lignes et percevoir qu'ils parlent d'une religion avec la présence de tous ces sous-entendus religieux dans leurs discours. La vérité étant que c'est bien Dieu «Allah» qui a créé l'univers et tous les êtres vivants mais malgré toutes les preuves déjà cités, cela ne peut être accepté par les nihilistes, qui continuent à comprendre le monde d'un point de vue matérialiste et athée afin de contredire la vérité des monothéistes en général et du Coran en particulier. Parce que la vérité reste loin d'être accessible pour la majorité des hommes. Il est primordial, pour les croyants, de savoir que le premier pas dans les religions de la révélation divine est de parvenir à une bonne compréhension des doctrines de cette «religion païenne» et irrationnelle. Ensuite, de présenter la vérité de la création avec toutes les preuves à l'appui afin de réduire cette superstition à l'impuissance. Le chercheur ne saurait comprendre la profondeur de l'idée de la création d'Adam telle qu'elle a été formulée par le Coran ou la Bible, qu'en se référant à l'état actuel de la science, et plus particulièrement à l'évolution embryonnaire. Actuellement, quand les chercheurs font des découvertes concernant le cancer ou le sida, les médias se pressent de mettre à jour ces résultats et l'information circule très vite parmi le grand public, par contre lorsque les découvertes remettent en cause la théorie darwiniste de l'origine de l'homme et apportent les preuves scientifiques que nous ne descendons pas du singe, cela n'intéresse aucun média ou presque. Ainsi dans des revues non spécialisées ou dans des documentaires télévisés, nous entendons encore les commentateurs parler de nos cousins les singes. Effectivement, beaucoup se complaisent à reconnaître que l'homme n'est qu'un singe modifié, un animal comme un autre, même si en réalité et par ironie du sort, le Darwinisme ne fait que renforcer la vérité Divine, car comme disait J. Quasten, «toute science profane sert la théologie». Alors si le Coran, à travers sa révélation et son incitation à la recherche de nos origines est une incitation à la compréhension du pourquoi de notre existence. Reconnaître que nous sommes des fils d'Adam, des serviteurs d'Allah, la créature la plus noble de l'univers à qui tout le cosmos est soumis ne peut que propulser l'humanité vers les hautes sphères de la noblesse, de la fraternité et de la paix universelles.
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* Ancien élève de l'Ecole des sciences philologiques de la Sorbonne.


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